Le manque de carburant est à l’origine du crash de l’Avro RE85 de la compagnie charter LAMIA Bolivia le 28 novembre 2016 près de Medellin en Colombie, qui avait décimé l’équipe brésilienne de Chapecoense, selon les conclusions des autorités colombiennes.

L’accident “s’est produit à cause du manque de carburant de l’avion dû à une gestion inappropriée du risque par la compagnie (aérienne) LaMia“, a déclaré vendredi le colonel Miguel Camacho, responsable de l’enquête. En clair, l’accident est dû à des erreurs humaines de l’équipage.

Parti du Brésil, l’appareil avait fait une escale technique en Bolivie avant de mettre le cap sur la Colombie et quarante minutes avant l’impact, le témoin indiquant un faible niveau de carburant s’était allumé “dans la cabine (…), à partir de ce moment, l’avion se trouvait déjà dans une situation d’urgence“, selon le colonel Camacho.

Malgré cela, “l’équipage n’a pas fait part de cette urgence aux contrôleurs aériens” en vue d’obtenir “une priorité” pour atterrir, selon le responsable de l’enquête. La compagnie aérienne, elle, indique par la voix d’un représentant que l’avion n’avait pas respecté son plan de vol qui prévoyait un réapprovisionnement en combustible à Cobija, une ville bolivienne à la frontière avec le Brésil, ou à Bogota.

Le crash avait causé la mort de 71 personnes, sur les 77 personnes embarquées à bord. Voyageant sur ce vol, l’équipe de football brésilien de Chapecoense a été complètement décimée.

Crash en Colombie : l'avion manquait de carburant 1 Air Journal