Le manque de carburant est à l’origine du crash de l’Avro RE85 de la compagnie charter LAMIA Bolivia le 28 novembre 2016 près de Medellin en Colombie, qui avait décimé l’équipe brésilienne de Chapecoense, selon les conclusions des autorités colombiennes.
L’accident “s’est produit à cause du manque de carburant de l’avion dû à une gestion inappropriée du risque par la compagnie (aérienne) LaMia“, a déclaré vendredi le colonel Miguel Camacho, responsable de l’enquête. En clair, l’accident est dû à des erreurs humaines de l’équipage.
Parti du Brésil, l’appareil avait fait une escale technique en Bolivie avant de mettre le cap sur la Colombie et quarante minutes avant l’impact, le témoin indiquant un faible niveau de carburant s’était allumé “dans la cabine (…), à partir de ce moment, l’avion se trouvait déjà dans une situation d’urgence“, selon le colonel Camacho.
Malgré cela, “l’équipage n’a pas fait part de cette urgence aux contrôleurs aériens” en vue d’obtenir “une priorité” pour atterrir, selon le responsable de l’enquête. La compagnie aérienne, elle, indique par la voix d’un représentant que l’avion n’avait pas respecté son plan de vol qui prévoyait un réapprovisionnement en combustible à Cobija, une ville bolivienne à la frontière avec le Brésil, ou à Bogota.
Le crash avait causé la mort de 71 personnes, sur les 77 personnes embarquées à bord. Voyageant sur ce vol, l’équipe de football brésilien de Chapecoense a été complètement décimée.

Shôgun a commenté :
29 avril 2018 - 2 h 48 min
Bref, l’enquête n’a fait que confirmer ce qui était apparu évident dès les premiers jours: le pilote et dirigeant de cette compagnie était un irresponsable, pour ne pas employer de terme plus violent. Cet avion n’a jamais été conçu pour voler sur une telle distance sans ravitaillement. Il a voulu “passer en force”, juste par appât du gain, au mépris de la sécurité de ses passagers, et accessoirement de la sienne. Il ne s’agit absolument pas d’une “erreur humaine” mais d’un comportement criminel.
Justin Fair a commenté :
29 avril 2018 - 11 h 14 min
Pas faux!
A jouer avec le feu… C’est tout aussi valable pour les dirigeants des compagnies que pour les pilotes!
Justin Fair a commenté :
29 avril 2018 - 11 h 15 min
PS: Au fait, ce retour de TYO le 03? Des nouvelles?
EPL 1986 a commenté :
29 avril 2018 - 11 h 50 min
Varig 254 en 1989…panne de carburant sur un 737.
L’OPL avait confondu le cap 270 avec 027, et ils ont ensuite suivi un match de football à la radio…54 morts.
Justin Fair a commenté :
29 avril 2018 - 12 h 35 min
Là, il n’écoutaient pas le foot à la radio et savaient que ça allait être très, très juste… Et ce n’était pas la première fois!
Boeing 777-300ER a commenté :
29 avril 2018 - 11 h 55 min
Y a encore des pannes sèches en 2016 ?!
Justin Fair a commenté :
29 avril 2018 - 12 h 32 min
Eh bien oui, quand on fait n’importe quoi…
Et ce n’est pas fini avec la concurrence exacerbée et les pressions sur les équipages…
atplhkt a commenté :
29 avril 2018 - 13 h 36 min
@ JUSTIN FAIR
Vous semblez omettre (en dehors du cas de ce drame et des violations des règles de base) ce qui s’applique en terme d’emport de carburant et qui est strictement réglementé les règles étant les même pour les compagnies LOW COST que les autres :
http://storage.ivao.fr/training_public/Section%20Instruction/Pilote/CP/PIL_CARB.pdf
l’appréciation du CDB venant, le cas échéant, en sus.
A titre de rappel sur un vol L.C de 10 heures en ordre de grandeur un emport de 1 tonne de plus (fret ou kérozene) entrainera une consommation de 300 kg (kérozene) complémentaire.
Justin Fair a commenté :
29 avril 2018 - 15 h 04 min
Pas plus que l’équipage du LAMIA Bolivia je n’ignore pas les règles d’emport du carburant et de sa gestion en vol. Ma remarque concerne les raisons qui l’ont poussé à partir , et plus d’une fois,en sachant très bien qu’il n’avait pas les réserves réglementaires pour effectuer ce vol…Et, je ne parle pas des low-cost en particulier…bien qu’elles soient responsables d’un nivellement par le bas généralisé en bien des domaines.
EPL 1986 a commenté :
29 avril 2018 - 13 h 11 min
C’est de la responsabilité du CPT uniquement…l’un d’entre eux à récemment demandé une vérification sur un vol EZY.
Justin Fair a commenté :
29 avril 2018 - 15 h 06 min
C’est exact, mais les dirigeants de compagnies semblent, eux, parfois l’oublier !