Par 39 voix contre 7, l’Assemblée nationale a donné le coup d’envoi jeudi 4 octobre à la privatisation possible du groupe Aéroports de Paris.

Outre le groupe ADP, la Française des Jeux pourra être vendue partiellement ou en totalité, ces mesures se référant au projet de la loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises). Les 50,63 % des parts que détient l’Etat français dans le groupe ADP représentent quelque 9,5 milliards d’euros. D’autres mesures préalables ont également été votées pour encadrer cette privatisation comme la limitation à 70 ans de la licence d’exploitation des aéroports parisiens. Ensuite, l’Etat retrouvera la pleine propriété du foncier et des infrastructures ainsi que les modalités de fixation de l’indemnité que recevra le groupe ADP.

La manne qu’apporteront ces cessions d’actifs doit alimenter le fonds pour l’innovation doté de 10 milliards d’euros créé en début d’année mais aussi participer au désendettement de l’Etat.

Parallèlement, le même jour Aéroports de Paris, qui gère  Paris-Orly, Paris-Charles-de-Gaulle (CDG) et Paris-Le Bourget, a annoncé le lancement d’un emprunt obligataire de 500 millions d’euros. Aéroports de Paris est notée A+ (perspective stable) par Standard and Poor’s.

Le Groupe ADP autorisé à être privatisé 1 Air Journal