Arrêté dans la nuit de samedi à dimanche en Bolivie, l’ex-militant d’extrême gauche italien Cesare Battisti arrive ce lundi en Italie à bord d’un Falcon 900 dépêché par le gouvernement

Le Dassault Falcon 900LX immatriculé I-DIEM et opéré par Compania Aeronautica Italiana à quitté le 13 janvier 2019 l’aéroport de Santa Cruz de la Sierra en Bolivie, où l’homme de 64 ans avait été arrêté dans la nuit par des policiers boliviens et italiens – grâce selon la police locale au rôle « fondamental » joué par la section antiterrorisme italienne ainsi que par la « coopération policière internationale ». L’avion semble avoir fait escale à Sal-Amlicar Cabral dans les îles du Cap Vert, et se trouvait au large du Maroc au moment d’écrire ces lignes.

Cesare Battisti avait fui le Brésil le mois dernier, après la signature d’un arrêté d’extradition par l’ancien président Temer ; il s’y trouvait depuis quatorze ans, après avoir passé 15 ans en France. Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini a remercié les forces de l’ordre qui ont conduit à l’arrestation de ce « délinquant qui ne mérite pas une vie confortable à la plage, mais mérite de finir ses jours en prison ».

Le militant avait été condamné à la perpétuité par contumace en 1993, pour les meurtres dans les années 70 de deux policiers, un boucher et un bijoutier et pour complicité de meurtre ; il s’était échappé en 1981 alors qu’il attendait son procès. Cesare Battisti reconnait avoir été membre des Prolétaires armés pour le communisme, un groupe d’extrême gauche classé terroriste par la justice italienne, mais a toujours nié être impliqué dans les meurtres.

Un Falcon 900LX pour le retour de Cesare Battisti 1 Air Journal

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