La justice française enquête à son tour sur la disparition mystérieuse du vol MH 370 dans l’Océan indien. Parmi ls pistes privilégiées : le suicide du pilote.

Alors que le dernier rapport final publié en juillet 2018 ne privilégiait aucun scénario davantage qu’un autre, les enquêteurs français de la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens (SR GTA) se sont rendus entre les 22 et 24 mai derniers aux États-Unis, au siège de Boeing à Seattle et estiment que l’hypothèse la plus cohérente est celle du suicide du commandant de bord Zaharie Ahmad Shah. Ils tirent ces premières conclusions de toute la masse considérable de données recueillies auprès du constructeur américain, dont les données satellites de l’avion. Leur analyse leur réclamera encore un an de travail mais une conviction se dégage, semble-t-il, c’est que le déplacement de l’avion permettrait de révéler qu’il a été piloté jusqu’à son terme. « Certains virages anormaux réalisés par le 777 ne peuvent avoir été réalisés qu’en manuel. Quelqu’un était donc aux commandes », souligne un proche de l’enquête dans Le Parisien. Et l’hypothèse suivante est qu’il ait volontairement provoqué un crash dans l’Océan Indien, ce qui reste malgré tout à démontrer…

Seuls 4 débris, vérifiés de façon quasi-certaine comme étant du Boeing 777-200ER de la compagnie nationale malaisienne, ont pu être récupérés après leur échouage sur des plages de l’Océan Indien. 239 personnes étaient à bord de ce vol MH370 qu’il convient aujourd’hui d’appeler le plus grand mystère de l’aviation civile.

MH370 : la piste du suicide du pilote étudiée par les enquêteurs français 1 Air Journal