Il est possible de payer les achats à bord avec une carte bancaire volée ou falsifiée sans que la transaction ne soit rejetée.

Pour cause, faute parfois de connection directe avec les services bancaires, la transaction est enregistrée seulement à l’atterrissage. Et si elle est refusée, il est trop tard pour le personnel navigant chargé des ventes à bord de réagir, le détenteur de la carte ayant déjà quitté l’avion avec ses achats.

La compagnie Brussels Airlines, par exemple, a été victime de deux arnaques de ce type. Trois escrocs ont exploité cette faille sur une dizaine de vols de la compagnie belge entre octobre 2018 et avril dernier, pour faire des achats à bord pour un total de 4.065 euros. Lors de leur arrestation, huit cartes de crédit ont été trouvées sur les suspects, dont certaines n’étaient pas à leur nom. Vendredi, devant le tribunal correctionnel de Bruxelles, le parquet belge a réclamé des peines de 28 mois de prison à l’encontre de trois prévenus. 

En juin, quatre autres escrocs avaient écopé de peines de neuf mois à deux ans de prison pour les mêmes faits sur Brussels Airlines pour un montant total de près de 30.000 euros.

Achats à bord : Brussels Airlines victime d'arnaques à la carte bancaire 1 Air Journal