La low cost long-courrier Norwegian a demandé hier à ses créanciers un allongement de deux ans au maximum de l’échéance du remboursement de sa dette, en proposant en garantie des créneaux de décollage et atterrissage à l’aéroport de Londres-Gatwick.

Le remboursement d’une partie de sa dette, qui arrive à échéance en décembre 2019 et août 2020 avec un encours combiné de 380 millions de dollars (346 millions d’euros), pourrait être reporté respectivement à novembre 2021 et février 2022 si les détenteurs des obligations de la compagnie acceptent les nouvelles modalités.

Nous voulons nous assurer d’avoir suffisamment de liquidités pour les 12 prochains mois“, a expliqué le directeur général par intérim de la compagnie, Geir Karlsen, qui remplace à ce poste Bjørn Kjos, le cofondateur démissionnaire.

Troisième transporteur low cost en Europe, derrière Ryanair et easyJet, Norwegian a révolutionné le marché du long courrier en proposant des prix cassés sur les vols transatlantiques mais cette stratégie s’est traduite par de lourdes pertes d’exploitation et un endettement élevé.

La compagnie basée à Oslo, qui a failli être racheté par le groupe IAG, a dû lever trois milliards de couronnes (311 millions d’euros) auprès de ses actionnaires cette année. Elle a aussi obtenu en avril d’Airbus et de Boeing de reporter des livraisons d’avions pour réduire ses dépenses.

Norwegian cherche à retarder le remboursement de sa dette 1 Air Journal

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