La flotte des opérateurs de toutes les régions desservant les Emirats Arabes Unis (EAU) devrait atteindre près de 1 730 avions d’ici 2038, contre environ 630 aujourd’hui, selon les prévisions du marché mondial Airbus de 2019, présentées lors du Dubai Airshow qui se déroule actuellement du 17 au 21 novembre 2019.
Cela comprend 750 avions de petite catégorie comme l’A320 et l’A321, et 980 moyens et gros porteurs comme l’A330neo et l’A350 desservant le marché émirati au cours des deux prochaines décennies; et ce sachant que le trafic passagers aux EAU devrait augmenter de 5,8% par an au cours des 20 prochaines années. Dans l’ensemble de la région du Moyen-Orient, le trafic passager aérien devrait augmenter de 5,6% par an, soit bien au-dessus de la moyenne mondiale de 4,3% par an. Au cours de la même période, le trafic de fret mondial connaîtra une augmentation annuelle de 3,6%, en ligne avec la croissance moyenne du trafic de fret mondial. Cela stimulera la demande de quelque 3 200 aéronefs sur un total de 39 210 nouveaux aéronefs de transport de passagers et de fret.
Aujourd’hui, cinq des plus grandes mégapoles mondiales de l’aviation se trouvent au Moyen-Orient, deux à Dubaï et à Abou Dhabi, dans les Émirats arabes unis. Celles-ci vont plus que doubler et atteindre le nombre de onze au cours des 20 prochaines années, pour inclure des villes telles que Mascate et Koweït, indique le communiqué d’Airbus. Le tourisme restera un secteur de croissance clé pour le Moyen-Orient et l’aviation commerciale sera de son côté un facteur clé, les chiffres du World Travel and Tourism Council indiquant que la contribution du tourisme au PIB du Moyen-Orient atteint aujourd’hui près de 9%.
Alors que le réseau et le trafic aériens continuent à se développer dans la région du Moyen-Orient, Airbus prévoit un besoin de plus de 50 000 nouveaux pilotes et de près de 52 000 nouveaux techniciens dans les 20 prochaines années. Le marché des services de l’aviation commerciale dans son ensemble est évalué à environ 515 milliards de dollars pour les 20 prochaines années dans la région, principalement dans les services optimisant et maintenant la disponibilité des aéronefs tels que la maintenance, la gestion du matériel, la formation des techniciens et les mises à niveau des systèmes, suivis des services aux opérations aériennes, y compris les solutions de formation des pilotes ou de gestion du trafic aérien, et enfin les services passagers, tels que la modernisation des cabines, la connectivité et la billetterie.
Les prévisions du marché mondial d’Airbus (GMF) permettent de cartographier la demande d’avions et de voyages aériens, fournissant ainsi des informations détaillées sur les aéroports, les compagnies aériennes et le secteur de l’aviation jusqu’en 2038. Elles prennent en compte les principaux moteurs de l’industrie, tels que la croissance démographique et économique, les tendances du tourisme et le tourisme. prix du pétrole, entre autres, pour offrir une vision prospective de l’évolution du secteur du transport aérien.
Alain cypid a commenté :
17 novembre 2019 - 16 h 46 min
Pareille flagornerie d’Airbus aux roitelets locaux ne peut se justifier que par la chaleur ou le décalage horaire.
?
voyageur a commenté :
18 novembre 2019 - 11 h 52 min
Commentaire vraiment lamentable et limite raciste. Airbus est la pour faire du business, n’est pas intersse par ce genre de ragots et ca marche:
https://www.capital.fr/entreprises-marches/airbus-decroche-un-contrat-gigantesque-aupres-demirates-1355481
Emirates a passé un contrat de 16 milliards de dollars pour l’achat de 50 Airbus 350-900… les pro Boeing vont encore nous faire un burn out.
T-LFSP1 a commenté :
17 novembre 2019 - 17 h 51 min
Bjr -une question que je me pose : que deviennent tous ces avions qui arrivent en fin de course ? Est-ce qu’on arrive à tout recycler ? Est-ce qu’on peut utiliser des pièces en occasion comme on le fait pour les voitures ? J’ai le souvenir il y a quelques années d’un voyage en Arizona. Nous sommes passés à côté d’un aéroport/cimetière, j’ai oublié son nom, c’était impressionnant le nombre d’avion en attente de désossage et ça allait du tout petit appareil au gros B747. Je pense en particulier aux kilomètres de cuivre qu’on doit récupérer. Je pense que des “sachants” du forum sauront répondre…
atc.gp a commenté :
18 novembre 2019 - 1 h 57 min
Certains de ces avions sont dépollués, démantelés et une partie est recyclée. La valeur des pièces détachées d’occasion est estimée à plus de 3 milliards par an. Quant à l’aluminium il est recyclable à volonté.
LFBO szûr a commenté :
18 novembre 2019 - 1 h 37 min
Bonjour T-LFSP1
Beaucoup de ces anciens Airbus viennent finir leur vie à Tarbes chez Tarmac Aerosave où un maximum de pièces sont récupérées pour le marché secondaire (moteurs, VU, APU, pompes hydroliques, etc).
Une partie du métal est recyclé. Le reste fini détruit.
Pour ce qui est du cuivre… pas forcément intéressant à extraire, le travail nécessaire pour démonter les faisceaux n’est pas payé par le peu de cuivre qui en est retiré.
T-LFSP1 a commenté :
18 novembre 2019 - 7 h 18 min
LFBO et ATC.GP – Merci pour vos infos très intéressantes. Pour ce qui est du cuivre, je sais que désormais, il est interdit de brûler les fils pour récupérer le cuivre une fois le plastique crâmé. Un ami électricien m’en parlait récemment. Du coup, toutes les chutes de cuivre sont récupérées par les employés qui s’en débrouillent.
Pour ce qui est de Tarbes/Lourdes, oui, j’ai eu l’occasion de m’y arrêter il y a quelques années. J’étais stationné le long de la barrière à moins de 50 mètres de quatre A340 en attente de désossage. Il y avait par ailleurs plus loin le dernier B747 d’Air France sagement stationné dans l’attente de la sentence ! Je ne sais pas s’il est passé au pilon ou si cet appareil a été vendu à une compagnie africaine, il semble que AJ avait parlé de ça à l’époque mais ma mémoire n’est pas fidèle. Toujours sur ce même aéroport et à l’occasion d’un passage en train aux abords des pistes, il y avait toute une collections d’appareils neufs ceux-là, je crois savoir qu’il y a une société spécialisée dans la peinture des fuselages. Il y avait trois ou quatre A320 de la SAS. Et enfin, pour en revenir à mon voyage aux USA et en Arizona en particulier, c’est assez impressionnant.
LApapeur a commenté :
19 novembre 2019 - 6 h 42 min
bonjour,
les chiffres avances par Airbus ou boeing ne sont pas malheureusement la réalité surtout en ce qui concerne la formation des pilotes et le nombre requis. Quand je vois ces chiffres je suis juste peiné de voir que certains jeunes vont investir quasiment 100 000€ dans une formation…
La fameuse penurie des pilotes n’a pas vraiment lieu en europe, peut aux US et Canada… mais en general ce sont des remplacement d’avions et qq appareils rajoutés chaque année mais pas autant qu’indiquer.
Bref … courage a ceux qui vont commencer … moi je termine et durant toute ma carrière j’ai entendu parler de ce mirage … le besoin des pilotes…