China Southern Airlines a signé avec AFI KLM E&M un contrat à long terme pour le support équipements de 20 Airbus A350 nouvellement acquis.
L’A350 venant tout juste de faire son entrée dans sa flotte, la compagnie chinoise s’est tournée vers AFI KLM E&M, branche MRO (Maintenance, repair, and operations) du groupe Air France-KLM, pour la maintenance du long-courrier. Le contrat inclut l’entretien, les réparations et les services logistiques. En plus de pools globaux à Paris, à Singapour et à Détroit, le transporteur chinois accède à un pool de pièces régional basé à Shanghai ainsi qu’à un Main Base Kit (MBK) à Guangzhou et Beijing.
Grâce à ce pool régional, AFI KLM E&M peut immédiatement prendre en charge la flotte A350 de China Southern Airlines dans n’importe quelle escale en Chine, supprimant ainsi les risques de retards opérationnels dus aux longs processus de dédouanement et de transport en cas d’expédition d’équipements depuis d’autres pays.
“L’offre proposée par AFI KLM E&M s’adapte parfaitement à nos besoins en termes de budget et d’exigences d’exploitation. Nous profitons à la fois de l’effet d’échelle généré par le pool A350 mondial d’AFI KLM E&M, et d’un service de proximité avec son pool de Shanghai“, explique Li Tongbin, vice-président exécutif de China Southern Airlines.
Elyo a commenté :
5 janvier 2020 - 20 h 22 min
Cette information semble confirmer le retard de la Chine dans le domaine des réacteurs modernes et l’incompétence de leurs maintenances aéronautiques. Pour eux le chemin menant à la maîtrise complète de la chaîne permettant de construire un avion 100% chinois sera très long
Shôgun a commenté :
5 janvier 2020 - 21 h 44 min
Mauvaise analyse.
La décision de China Southern, qui est une compagnie aérienne et ne représente pas toute l’industrie aéronautique chinoise, signifie seulement que l’offre de AFI KLM E&M est extrêmement compétitive et son savoir-faire reconnu.
Bencello a commenté :
6 janvier 2020 - 11 h 20 min
Même si le MRO (dont il est question ici) et la fabrication des moteurs sont deux choses différentes, il n’en reste pas moins que l’analyse reste vrai.
La Chine a dû fusionner ses motoristes pour créer AECC un groupe capable (quand?) de concurrencer les 4 grands motoristes occidentaux. Même les russes sont aujourd’hui plus armés que les chinois.
Les chinois pourront-ils faire le choix du saut technologique comme ils l’ont fait dans l’automobile, avec l’électrique?
Le rachat d’un RR qui cumule les difficultés depuis des années est par ailleurs impossible politiquement.
La ressource, la volonté sont bien là, pour un produit chinois, mais dans combien d’années?