Aucune compagnie aérienne n’a mis à jour hier soir les prévisions de trafic annoncées en début de semaine pour cette nouvelle grève d’un syndicat du contrôle aérien, un mouvement qui a débuté hier soir et se terminera demain matin. Il est toutefois recommandé aux passagers de vérifier le statut de leur vol.

Déjà à l’origine de plusieurs arrêts de travail chez les aiguilleurs du ciel dans le cadre des manifestations contre le projet de réforme des retraites, dont celui de mercredi dernier qui avait eu peu d’impact sur le trafic, l’USAC-CGT a de nouveau appelé les employés de la DGAC à faire grève ce jeudi 6 février 2020 « ainsi que les nuits en amont et en aval ». Les passagers devraient être peu affectés, Air France par exemple ayant annoncé dès mardi que des perturbations sont possibles sur notre programme de vols court et moyen-courriers, mais qu’elle prévoit d’assurer la totalité de son programme de vols long-courriers. « Nous vous assurons de tous nos efforts pour vous accompagner et minimiser l’impact de ce mouvement social sur vos déplacements », ajoutait la compagnie nationale.

La low cost easyJet souligne comme lors des grèves précédentes avoir été informée d’une grève nationale en France, et que « comme toutes les compagnies aériennes, nos vols vers et des aéroports français, ainsi que ceux volant dans l’espace aérien français, pourraient être affectés ». Elle s’attend à ce qu’il y ait « des retards » en raison de l’action, et conseille à ses clients de vérifier l’état de leur vol. Les services de transport en commun étant également affectés par la grève, easyJet recommande en outre à tous les clients de « prévoir suffisamment de temps pour se rendre à l’aéroport et d’envisager d’autres moyens de transport, dans la mesure du possible ». « Bien que cette situation soit hors notre contrôle, nous souhaitons nous excuser auprès des passagers concernés pour les désagréments causés », déclare la low cost britannique.

Pas de communication spécifique chez Ryanair, tandis que Volotea a reprogrammé une rotation entre les aéroports de Toulouse et Clermont-Ferrand (V7-2768 et V7-2769). Vueling de son côté explique que « cette situation, qui est hors de notre contrôle, peut affecter nos opérations. Nous suggérons à tous nos clients de vérifier l’état de leur vol ici et de prévoir suffisamment de temps pour rejoindre l’aéroport. Nos comptoirs d’enregistrement sont ouverts 2 heures avant le départ du vol et que la porte d’embarquement ferme 20 minutes avant l’heure de départ ».

Grève du contrôle aérien : impact quasi nul ce jeudi 1 Air Journal

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