Histoire de l’aviation – 9 avril 1967. Au terme de deux années de travail, l’avion de transport commercial 737 est enfin une réalité pour le constructeur aéronautique américain Boeing. Le chantier de l’appareil, qui a commencé le 16 février 1965, a donné naissance au Boeing 737-100 immatriculé N-73700 qui, ce dimanche 9 avril 1967, va réaliser son tout premier vol.
Taillé pour être en mesure d’assurer des vols domestiques et moyen-courriers, affichant alors un rayon d’action de 3 450 kilomètres, le Boeing 737-100 est un avion d’une envergure de 28,35 mètres pour une longueur de 28,65 mètres, soit le plus petit appareil de ligne du constructeur. Il peut ainsi accueillir à son bord environ 100 personnes.
Cet avion équipé de deux réacteurs JT8D signés Pratt & Whitney et d’un réservoir de 17 860 litres connaîtra dans sa carrière pas moins de neuf déclinaisons et deviendra un vrai succès commercial, plusieurs compagnies aériennes l’adoptant dans leur flotte, dont notamment l’allemande Lufthansa qui en février 1968 mettra en service un 737 sur ses lignes.
Publié le 1 décembre 2024 à 10h00
L'ancêtre a commenté :
9 avril 2020 - 11 h 15 min
l’ancêtre commun au plus grand succès de Boeing…et à son pire cauchemar!
Max1 a commenté :
9 avril 2020 - 11 h 37 min
L ANCÊTRE
– oui cumul et précipitation chez BOEING mars 2017 .ajouter à cette crise sanitaire . Connaissant un peu le 37 classique .cette actualités va laisser des traces! Pour BOEING et AIRBUS également.
Maillekeul Jacksonne a commenté :
9 avril 2020 - 15 h 28 min
Et 53 ans après, lis sont presque tous au sol (comme les Airbus d’ailleurs…)
Just Biou a commenté :
9 avril 2020 - 15 h 49 min
Je me souviens d’un déplacement à Renton à la fin des années 60.
Boeing continuait à travailler sur le B737-100, qui était déjà opérationnel.
Ils avaient un souci avec l’arrondi de décollage. L’avion étant un peu court, l’arrière du fuselage risquait de frotter la piste lors de l’arrondi, dans des configurations inusuelles.
J’ai assisté au vol d’essai d’un avion auquel ils avaient fixé, sous le fuselage, un sabot en bois afin de mieux évaluer la situation.
Ce souci a disparu avec le -200 qui était un petit peu plus long.