La direction d’Air Austral et les syndicats sont parvenus à s’accorder sur un plan d’économie prévoyant notamment des départs volontaires ou encore un gel des salaires sur trois ans en échange du maintien des emplois, a rapporté le site Réunion-La 1ere.
Ce plan comprend donc un “accord de performance collective” et un “accord de rupture conventionnelle collective“, deux dispositifs qui ont été introduits par les ordonnances Macron de 2017. Le premier permet de modifier temporairement les règles internes de rémunérations, de temps de travail ou de mobilité. En plus du gel des salaires sur trois ans, l’ensemble des salariés doivent renoncer à tout ou partie de leur 13ème mois, en fonction de leurs revenus. Le second offre l’opportunité aux salariés qui le souhaitent de quitter l’entreprise selon des conditions favorables, et cela pendant une durée d’un an.
Toutes ces mesures sont adoptées pour sauver les emplois au sein de la compagnie aérienne qui risque la faillite en raison de la crise du coronavirus. “Je rappelle qu’Air Austral a subi une baisse de 95% de son activité depuis le mois de mars. Nous avons mobilisé des moyens très importants pour pouvoir survivre et assurer notre trésorerie sous la forme de prêts, d’avances. Autant d’argent qu’il va falloir rembourser“, a rappelé Dominique Dufour, le secrétaire général d’Air Austral, cité par Réunion-La 1ere.
Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), le Syndicat national des personnels navigants commerciaux (SNPNC), la CFE-CGC et l’UNSA ont signé l’accord. Seule la CFDT a refusé à approuver le plan d’économie.
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