Histoire de l’aviation – 3 août 1953. Un grave souci mécanique va toucher ce lundi 3 août 1953 un appareil portant le pavillon de la compagnie aérienne Air France. Immatriculé F-BAZS, cet avion Lockheed L-749A Constellation, ayant pour commandant de bord et pour copilote respectivement Raymond Terry et Jacques Steens, va être contraint d’amerrir dans la nuit du 2 au 3 août 1953, un exercice qui ne sera pas sans conséquence, étant à l’origine de plusieurs morts.
On ne déplorera pas moins de quatre morts suite à cette manœuvre réalisée en urgence, dans les environs de Fethiye en Turquie, à cause d’un problème au niveau de la motorisation de l’avion : la moitié des quatre moteurs ne marche plus, une pale d’hélice ayant rompu, l’avion perd donc inexorablement de l’altitude, se rapprochant peu à peu de la mer, qui cette nuit est calme, ce qui a sans doute permis de réduire le bilan des morts. Quatre passagers sur les trente-quatre à bord vont ainsi périr noyés.
Pour rappel, cet avion assurait la liaison avec deux escales entre la France et l’Iran, plus exactement entre Paris et Téhéran, la catastrophe meurtrière étant survenue sur la partie du trajet reliant Rome Ciampino à la ville de Beyrouth.
Publié le 1 décembre 2024 à 10h00
Epave sous marine retrouvée... a commenté :
3 août 2020 - 8 h 25 min
Je n’arrive plus à retrouver, mais il me semble avoir vu des photos de l’épave récemment retrouvée ( quelques mois? années? ) par une équipe turque, près des cotes turques: on y voit l’appareil relativement entier, le fuselage pourtant clairement le nom AF. L’avion semble posé à plat sur le fond. C’était émouvant et impressionnant.
sur Twitter a commenté :
3 août 2020 - 13 h 13 min
C’est la Marine Turque qui a retrouvé l’épave. Il y a un reportage là-dessus publié sur Twitter daté de janvier 2018
Dakota a commenté :
3 août 2020 - 9 h 52 min
Ce célèbre quadrimoteur avait été surnommé, moqueusement, le meilleur ” trimoteur ” de l’époque ( World’s Finest Trimotor), tant il était fréquent qu’il ait une panne des turbo-propulseurs. Lire, à ce sujet, le livre de souvenirs de Charles Lechevalier et de l’exploit accompli lors d’un dramatique trajet New York-Paris.
François a commenté :
3 août 2020 - 10 h 49 min
Dommage que cet article ne nomme que les pilotes car il y avait aussi dans l’équipage 1 radio, 2 mécaniciens et 3 PNC (nommés à l’époque “personnel complémentaire de bord”)qui ont tous joués un rôle important.
Il est intéressant pour plus de détails de lire le Rapport d’enquête publié en 1954 (accessible sur internet).