Le transporteur national africain ne sera pas liquidé. Mais il a besoin d’un financement à court terme de la part du gouvernement d’ici la fin de la semaine prochaine pour que le processus de sauvetage des entreprises du transporteur public se poursuive, ont déclaré jeudi ses administrateurs.
«Il est prudent d’informer les personnes concernées de la situation financière désastreuse de l’entreprise», ont-ils affirmé dans un communiqué. « Les fonds existants qui sont disponibles pour les dépenses opérationnelles … sont presque épuisés. » Les administrateurs ont pris le contrôle de SAA en décembre après près d’une décennie de pertes financières et ont publié leur plan de restructuration de la compagnie aérienne en juin à la suite de retards répétés et de disputes sur son avenir. Ils prévoient de réduire la flotte et de supprimer des emplois, mais au moins 10 milliards de rands (598 millions de dollars) de nouveaux fonds sont nécessaires. Le gouvernement n’a pas encore précisé où il trouvera l’argent, mais a déclaré jeudi dans un communiqué qu’une décision sur les sources de financement serait annoncée «prochainement». « Un certain nombre d’engagements ont été engagés avec les partenaires potentiels, et l’intérêt est encourageant qu’un investisseur à long terme approprié soit trouvé pour permettre la relance de la compagnie aérienne et de ses filiales et divisions », a déclaré le Département des entreprises publiques. Les administrateurs ont déclaré que le gouvernement avait jusqu’à présent avancé 9,3 milliards de rands pour payer divers prêteurs, mais que la partie restante du financement à court terme ne s’était pas encore matérialisée.
Ét étant donné que le processus de restructuration devrait être rapproché de sa finalisation dans les prochaines semaines, les établissements de crédit seront invités à financer le processus de restructuration et à honorer les engagements relatifs aux indemnités de départ volontaires et aux licenciements.
Aurélien a commenté :
20 septembre 2020 - 17 h 49 min
Un véritable gouffre financier … autant jeter l’argent par la fenêtre
GREEN777 a commenté :
20 septembre 2020 - 19 h 23 min
Que le gouvernement sud-africain cesse cette mascarade de sauvetage dans le vide avec l’argent des contribuables sud-africains!
Il serait temps qu’un gouvernement sud-africain accepte la faillite de SAA et en endosse la responsabilité partagée avec tous les gouvernements depuis le régime présidentiel de Thabo MBEKI : ouverture à tout vent du ciel commercial sud-africain pour toutes les compagnies étrangères! Conséquence, en temps normal par jour : 05 vols minimums EMIRATES (03 JNB, 01 CPT et 01 DUR), 03 QATAR Airways, 03 British Airways, 04 KLM, 02 Air France, 03 Etihad, 02 Virgin Atlantic, sans omettre Lufthansa, Swiss Air Lines, Cathay Pacific, Singapore, Air China, China Southern, Saudia, LATAM, Delata Airlines, Iberia, Alitalia, Austrian, 02 Turkish Airlines, Egyptair, Ethiopian, etc.
Au temps de l’ancienne SAA, le ciel sud-africain était sous protection car boycotter et SAA avait un quasi monopole, présence faible de UTA (ex-compagnie française spécialiste de l’Afrique et autres dont San Francisco, Singapour, Sydney, Kuala Lumpur…), pas d’Emirates ou Qatar et autres, pas d’Alitalia ou de Cathay Pacific, pas d’Air China, pas de TAM ou LATAM, pas d’Egyptair etc.
Il faut profiter de la situation (covid19) actuelle pour créer une nouvelle SAA qui se devra d’avoir des vols intercontinentaux, limiter les compagnies étrangères par un vol par jour minimum sur une seule destination sud-africaine (JNB ou CPT ou DUR). N’autoriser plus (+) de vols que lorsque SAA peut être concurrentiel sur la destination en question! Ne pas oublier que JNB ne peut pas être grand hub africain car géographiquement trop isolé loin des routes de transit courtes en distance.
Mettre des dirigeants viables et non pas une africanisation d’irresponsable qui s’occupent plus de paraître que de gérer!
Toute cette lutte contre l’apartheid pour en arriver là, c’est une honte!
TLM a commenté :
21 septembre 2020 - 1 h 28 min
Faut être sérieux deux minutes et arrêter de raconter n’importe quoi. A l’époque ou UTA existait (pour rappel UTA a été racheté par Air France en 1990 et avalé par Air France en 1992) pas d’Emirates, pas de Qatar Airways (au sens littéral elle a été fondé en 1993), Cathay Pacific n’était pas intéressé par l’Afrique (même aujourd’hui d’ailleurs), pas de Air China, pas de LATAM, TAM était pas intéressée par l’Afrique du Sud etc je continue ?
Surtout avant la fin de l’apartheid (qui s’est terminé avec de Klerk en 1990) personne en Afrique du Sud et tous le monde qui boycottait vu que c’était INTERDIT. Pour rappel l’Afrique du Sud n’était même pas à l’ONU.
GREEN777 a commenté :
21 septembre 2020 - 22 h 34 min
Avant de répondre il faut bien lire le commentaire auquel on réponds:
1) Dans mon commentaire j’écris le terme BOYCOTTER pour décrire l’Afrique du Sud au temps de l’apartheid et précise de fait que SAA avait un quasi monopole. Cela ne veut pas dire que les pays européens, asiatique ou nord-américain n’avait pas de lien économique avec l’Afrique du Sud. Pour précision, il n’y a jamais eu de boycott sur le diamant, le platine ou l’or et temps d’autres produits vendu par l’Afrique du Sud pro-apartheid.
2) l’apartheid n’a pas pris fin en 1990. Cette année là, c’est la libération de Nelson Mandela et le début d’un projet éventuel de discutions pour mettre fin à l’apartheid lequel a été aboli le 30 juin 1991, avec une application pleine et entière de l’abolition en 1994 année de l’élection de Mandela à la magistrature suprême de l’Afrique du Sud.
3) Qu’Emirates n’existait pas en 1990 ne change rien à mon propos qui est de marquer la politique de “l’open sky” désastreux pour SAA avec des compagnies étrangères qui affiche parfois plus de 02 à 03 vols long courrier par jour en Afrique du Sud (hors période Covid19).
Turkish Airlines, Virgin Atlantic, Austrian Airlines, TAM (LATAM), Lufthansa, Alitalia, Air China, Ethiopian Airlines ou Egyptair existaient en 1987 ou 1990 ou 1991 et n’avaient pas de vol vers l’Afrique du Sud. Cela ne change pas qu’elles sont présentes aujourd’hui et c’est une concurrence auquel la SAA n’avait pas avant.
4)Avant la fin de l’apartheid, il n’était pas interdit pour les européens ou américains ou japonais et tant d’autres de se rendre en Afrique du Sud. Cette destination était interdite uniquement par les citoyens des pays membres de l’OUA (Organisation de l’Union Africaine), ce qui était inscrit sur dans leur passeport : interdiction de se rendre en Afrique du Sud.
SAA avait des liaisons long-courriers vers l’Europe notamment Londres, Amsterdam et Zurich sans omettre Lisbonne jusqu’en 1976, il y avait aussi Taipeh et Hong-Kong.
Taïwan n’est plus dans l’ONU depuis longtemps, cela n’empêche pas des milliers de personnes, hors Asie, de toujours s’y rendre chaque mois!
5) Votre terme “intéressé par l’Afrique” marque un certain mépris dès qu’il s’agit de ce continent. Le business restera le business. Il y a 40 ans, la quasi totalité des politiques en France avec le Medef disait la même chose : personne ne s’intéresse à l’Afrique, nous (France) sommes les seuls à penser à l’Afrique!
Est-ce qu’il peuvent dire la même chose aujourd’hui? Non! La Chine a surpris tout le monde et les sommets avec l’Afrique ont cru (croitre) comme jamais! Du simple sommet France/Afrique, il y a aujourd’hui celui avec la Chine, le Japon, la Russie, les États-Unis (depuis Clinton) faible depuis Trump, Brésil et Amsud, l’Inde.
Il y a 20 ans aucune compagnie nord-américaine n’était présente en Afrique noire, aujourd’hui elles sont 02 à y jeter un œil et lancer des vols ou être en partenariat avec une compagnie africaine desservant notamment les États-Unis car jamais il n’y avait eu de liaisons entre ce continent et les États-Unis (bien entendu hors période Covid19)!
6) comme vous aimez les rappels, UTA (compagnie bénéficiaire) a été absorbé par Air France, compagnie étatique à l’époque puisque détenu majoritairement par l’état et au très gros déficit. Cette absorption négocier par l’état en rachetant les parts de la famille Seydoux (et le Medef) dans UTA, avait pour objectif, qu’Air France reprenne à son compte les lignes très rentables vers l’Afrique noire. Ainsi ce n’est qu’à compter de 1993 que des avions estampillé Air France ont commencé, progressivement, les dessertes d’Abidjan, Conakry, Nouakchott, Bamako, Ouagadougou, Libreville, Douala, Cotonou, Lagos, Lomé, Niamey, Port-Harcourt, Brazzaville, Kinshasa, Luanda, Johannesburg, Bangui, Ndjamena.
Arrêt des dessertes suivantes : Lusaka, Harare, Windhoek, Lilongwe, Nouadhibou, Gaborone, Monrovia, Freetown (reprise vers 2012/2014) ainsi Kuala Lumpur, Sydney, Melbourne, Nouméa, Colombo et Muscat.
L’absorption permettait également de supprimer les lignes depuis la province vers New-York ou les Antilles (Aéromaritime filiale de UTA)!
lyonnnais a commenté :
21 septembre 2020 - 20 h 18 min
Limiter les accès aux compagnies étrangères, c’est détruire le tissu touristique du pays … c’est détruire certaines activités économiques qui nécessitent la venue facile pour les passagers (exemple: industrie du cinéma et de la pub…) !!! La compagnie aérienne d’un pays n’est pas l’Alpha et l’Oméga de l’économie du pays !!! (NB c’est valable pour TOUS les pays !)
Greg6 a commenté :
20 septembre 2020 - 21 h 14 min
Hormis la concurrence internationale citée par green77, on pourrait aussi parler de la concurrence intérieure qui est très forte.
Il y donc SAA, mais aussi Comair. Chacune a sa propre low-cost : respectivement mango et kulula.
Et il y a en plus une troisième low-cost, flysafair.
Donc deux compagnies traditionnelles et trois low-cost sur le segment domestique.
Et une compagnie régionale, airlink. Sachant qu’avant le covid, il y en avait une autre avec south african express.
Avec autant de concurrents, sur un marché limité car excentré, une compagnie comme SAA paye cash ses (nombreuses) erreurs.
voyageur a commenté :
21 septembre 2020 - 10 h 56 min
Pour une fois je suis totalement d’accord avec vous
voyageur a commenté :
21 septembre 2020 - 10 h 59 min
desole, erreur, mon commentaire est une reponse a NDR et pas a Greg6
NDR a commenté :
20 septembre 2020 - 21 h 51 min
@Green777
“ouverture à tout vent du ciel commercial sud-africain pour toutes les compagnies étrangères”
Euh… encore de vielles recettes populistes qui ne vallent pas un copec qu’est ce qui empeche SA d’ouvrir des lignes vers toutes ces contrées ??
Ramsey a commenté :
21 septembre 2020 - 8 h 44 min
@NDR
Oui oui, c’est bien connu, les Sud Africains sont de très grand voyageurs, surtout la grande majorité des gents qui vivent dans les bidons-villes !
NDR a commenté :
21 septembre 2020 - 14 h 39 min
@Ramsey
On s’en fiche qui voyage si KL & EK envoient 4 vols daily vers JNB SA n’a qu’a envoyer le même nombre de vols vers AMS et DXB..
GREEN777 a commenté :
21 septembre 2020 - 22 h 56 min
@ “On s’en fiche qui voyage si KL & EK envoient 4 vols daily vers JNB SA n’a qu’a envoyer le même nombre de vols vers AMS et DXB..” :
EK envoie jusqu’à 04 vols sur Paris-CDG (hors Covid19)! AF peut faire la même chose mais 03 vols seront quasiment vide voir totalement! Il ne faut pas oublier que la majorité des passagers d’Emirates ne s’arrête pas à Dubaï, cette majorité ne fait que y transiter. Il en est de même pour les passagers de Qatar Airways, Etihad ou Turkish Airlines! Cela est perlmis par le positionnement géographique de ces hubs en termes de liaisons aériennes. Positionnement moindre pour Ethiopian, mais cette dernière profite. Ainsi sur un (01) vol Emirates pour JNB ou CPT, les passagers partent de Dubaï mais bon nombres n’y ont fait qu’un transit en venant des très nombreuses destinations d’Emirates. On retrouve alors sur ce vol plus de 40 destinations de provenances avant le transit à Dubai. De fait, SAA ne peut lancer 40 destinations long courrier pour avoir ces passagers là sous peines de voler avec très très peu de passagers à bord! Un principe simple que vous connaissez.
Au contraire de SAA, la Royal Air Maroc, avec sa base de Casablanca, Bénéficie d’un positionnement géographique intéressant et sous exploiter pour attirer les passagers européens (du sud notamment) et sud-américains. Casablanca pourrait très ressembler à l’Istanbul de Turkish!
Ethiopian a commenté :
22 septembre 2020 - 13 h 51 min
AT a déjà annoncé la suppression de ses routes vers le Brésil et certaines destinations en Europe.