Le trafic aérien dans les aéroports français s’est établi en octobre 2020 à 23,8% de celui du même mois l’année dernière, reculant de nouveau en raison du confinement lié à la pandémie de Covid-19.

Encore en baisse par rapport à celui de septembre, l’indice Tendanciel de la DGAC affiche pour le mois d’octobre un trafic aérien à moins d’un quart du niveau de l’année dernière, conséquence attendue de la recrudescence de crise sanitaire. Le taux de trafic résiduel s’établit à 23,8%.

Le trafic intérieur reste le marché le mieux orienté (51,9% de trafic résiduel), soit -8,5 points. Les compagnies aériennes ont vu le marché domestique en Métropole afficher 53,9% de trafic résiduel sur les lignes transversales, et 46,1% sur les radiales (au départ et vers la capitale). Sur les lignes reliant la Métropole aux Outre-mer, le trafic affiche un trafic résiduel de 64,3% ; entre les territoires Outre-mer, il est à 61,3%.

Le trafic international est évolue peu en octobre (17,3% de trafic résiduel), « avec des taux toujours très réduits sur le long courrier (sous le seuil des 10%) », en particulier dans les Outre-mer où il ne dépasse pas 8,0%. Au départ de la Métropole, le meilleur résultat est obtenu par l’Afrique (24,5%), devant l’UE27 (19,5%), l’Europe hors UE (15,3%), l’Asie-Pacifique (10,8%) et l’Amérique (7,9%).

Sur les dix premiers mois de l’année, la France a accueilli 49,5 millions de passagers (32,2% du trafic de la même période en 2019), dont 13,8 millions sur les lignes intérieures et 35,0 millions sur les routes internationales.

Trafic aérien en France : 23,8% en octobre 1 Air Journal

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