Histoire de l’aviation – 2 décembre 1933. Dans le cadre de la « Croisière noire », qui fait référence à une expédition africaine d’aviateurs français, pas moins de 30 appareils prenaient leur envol de l’aérodrome d’Istres le mardi 28 novembre 1933, pour prendre la direction de la République centrafricaine. Constituant l’escadre du général Vuillemin, ces avions biplaces, affichant une envergure de 14,14 mètres, dont un moteur à refroidissement à eau en mesure de fournir une puissance de 450 chevaux assure la motorisation, arrivent à Bangui ce 2 décembre 1933, où ils vont atterrir à 10 heures exactement.

Enfin pas tous, seuls 28 arriveront à « bon port » : au cours du voyage aller, les aviateurs Cazabonne et Chassin ont joué de malchance, leur appareil étant endommagé, ils ont dû abandonner l’idée de poursuivre ce raid aérien en terre africaine, qui a été mis en place pour mettre à l’épreuve ces Potez type 25 T.O.E, mais aussi pour assurer la promotion des lignes aériennes militaires amenées à devenir des lignes empruntées pour le transport de civils. C’est aussi l’occasion de saluer les populations des possessions tricolores d’Afrique.

L’escadre du général Vuillemin a ainsi couvert un trajet totalisant 12 000 kilomètres pour rejoindre Bangui, ville qu’elle quittera le 5 décembre pour entamer le retour vers l’Hexagone qui sera effectif le 15 janvier. Date à laquelle elle arrivera à l’aérodrome du Bourget, ayant parcouru 25 000 kilomètres en tout.