Le trafic aérien dans les aéroports français s’est établi en janvier 2021 à 25,1% de celui du même mois en 2019, reculant de nouveau en raison des restrictions de voyage à la pandémie de Covid-19. Avec comme en décembre de fortes disparités entre les lignes domestiques, avec les Outre-mer ou internationales.

L’indice Tendanciel de la DGAC affiche pour le mois de janvier 2021 un trafic aérien en France limité à 3,0 millions de passagers, un quart des 11,9 millions enregistrés en 2019 (année de référence conservée dans ses calculs). Ce taux « montre une disparité importante » selon les faisceaux : 38,5% de trafic résiduel sur les liaisons domestiques métropolitaines, 82,2% sur les lignes reliant la Métropole aux Outre-Mer mais 18,6% à l’international, « des valeurs proches de celles constatées en décembre ».

Le trafic intérieur reste le marché le mieux orienté, avec un trafic résiduel de 49,2% des niveaux de janvier 2019. Les compagnies aériennes ont vu le marché domestique en Métropole afficher 38,5% de trafic résiduel, dont 40,2% sur les lignes transversales et 37,6% sur les radiales (au départ et vers Paris). Sur les lignes reliant la Métropole aux Outre-mer, le trafic résiduel est à 82,2% ; entre les territoires Outre-mer, il s’établit à 76,6%.

Le trafic international affiche 18,6% de ce qu’il était en janvier 2019 : au départ de la Métropole, le « meilleur » résultat est obtenu encore une fois par l’Afrique (36,1%) devant l’Amérique (19,5%), l’Europe hors UE (15,9%), l’UE27 (15,1%) et l’Asie-Pacifique (13,4%). Le trafic international au départ de l’Outre-mer s’établit à 9,9% de ce qu’il était en janvier 2019.

La DGAC rappelle que l’année dernière, en pleine crise sanitaire donc, le trafic dans les aéroports français avait été limité à 54,1 millions de passagers (-69,8% par rapport à 2019).

Trafic aérien en France : -74,9% en janvier 1 Air Journal

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