Le plan de relance économique de 1.900 milliards de dollars, proposé par l’administration Biden et approuvé définitivement par le Congrès américain mercredi, prévoit 14 milliards de dollars pour les entreprises du transport aérien.

En échange, ces dernières se sont engagées à ne licencier personne d’ici octobre. United Airlines et American Airlines, qui avaient prévenu début février qu’elles pourraient licencier jusqu’à 27.000 personnes si les aides n’étaient pas prolongées après le 1er avril, ont retiré cette menace après le vote du Congrès.

Cette troisième vague d’aide publique aux compagnies aériennes doit leur permettre de garder la tête hors de l’eau en attendant que les ventes de billets d’avions repartent vraiment à la hausse. Les compagnies américaines ont perdu au total 35 milliards de dollars en 2020, selon l’association Airlines for America (A4A).

Pour faire face à la crise, elles ont déjà largement coupé dans leurs dépenses, grâce au retrait des appareils les plus vieux et donc les plus gourmands en carburant de leur flotte et aux nombreux plans de départs volontaires. Mais même avec les aides publiques, elles brûlent encore collectivement 150 millions de dollars chaque jour et le nombre de passagers est encore à près de 60 % sous le niveau d’avant la pandémie, selon l’A4A. Leur dette a augmenté de 56% en 2020 pour atteindre 164 milliards de dollars et elles continuent à s’endetter -comme American Airlines qui a annoncé lundi vouloir lever 7,5 milliards de dollars supplémentaires sur les marchés, offrant en garantie son programme de fidélité.

Etats-unis : une aide de 14 milliards de dollars pour le secteur aérien 1 Air Journal

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