Le trafic observé le mois dernier dans les aéroports français par la DGAC représente 13,7% de ce qu’il était en mars 2019, soit une nouvelle dégradation liée à la persistance de la pandémie de Covid-19.

Pire qu’en février quand ce trafic résiduel affichait 16,1%, l’indice TendanCiel de la Direction général de l’aviation civile (DGAC) affiche pour le mois de mars 2021 un trafic résiduel en nombre de passagers à 13,7% de ce qu’il était au même mois il y a deux ans (mars 2020 était déjà affecté par la crise sanitaire), « soit 3,1 points de moins qu’en février ».

Le trafic intérieur atteint 26,7% en mars, soit 9,7 points de moins que le mois précédent ; son repli d’un mois sur l’autre est sensible sur l’ensemble des segments, à l’exception des liaisons reliant la Métropole aux Outre-Mer (-0,4 point) ;

Le trafic international se situe à 10,5% de niveaux de mars 2019, en retrait de 0,4 points par rapport à février. C’est sur les lignes reliant la Métropole et l’Afrique hors Maghreb (33,3%) qu’il continue d’observer « la meilleure résistance », note la DGAC.

Durant les trois premiers mois de l’année, le trafic aérien en France affiche 6,72 millions de passagers, soit une baisse de 81,9% de ce qu’il était au premier trimestre 2019. Les 18,1% de trafic résiduel sont très contrastés, avec 37,1% sur les lignes intérieures (et jusqu’à 59,0% entre les Outre-mer) mais 13,2% pour le trafic international.

Comme en mars, c’est l’Afrique qui résiste le mieux depuis le début 2021, avec 24,6% de trafic résiduel par rapport à 2019 et 1,10 million de passagers. Le pire indice au T1 revient globalement à l’Asie-Pacifique (10,0% de trafic résiduel), mais avec un 5,1% sur les lignes reliant les Outre-mer à l’international.

Trafic aérien en France : -86,3% en mars 1 Air Journal

©DGAC

Trafic aérien en France : -86,3% en mars 2 Air Journal

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