Cathay Pacific va fermer sa base de pilotes au Canada et prévoit de fermer également ses bases de pilotes en Australie et en Nouvelle-Zélande, rapporte le journal South China Morning Post, citant une note interne de la compagnie aérienne.

Elle réexaminera plus tard en 2021 ses bases de pilotes en Europe et aux États-Unis, toujours selon la note interne. Ces mesures, qui s’inscrivent dans le cadre d’une restructuration de son réseau international, pourraient affecter des centaines de pilotes.

L’année dernière, pour faire face à la pandémie du Covid-19, la compagnie de Hong Kong avait déjà fermé des bases de personnel de cabine à l’étranger et arrêté l’activité de sa filiale régionale Cathay Dragon pour l’aider à conserver ses liquidités, ce qui avait déjà entraîné la perte de plus de 5.900 emplois.

Selon South China Morning Post, les pilotes basés en Europe et aux États-Unis perçoivent toujours une moitié de leur salaire, tandis que leurs collègues canadiens en touchent les deux tiers, alors que le réseau international de Cathay Pacific est quasi à l’arrêt. Cependant, depuis le 1er avril, la compagnie ne paie plus ses équipages australiens.

Dans la note interne, Cathay Pacific propose aux pilotes impactés par les bases fermées de les transférer à Hong Kong sur une base de volontariat. Mais comme le souligne South China Morning Post, les autorités de Hong Kong pourraient bloquer leur transfert en refusant de leur octroyer un visa de travail, et ce dans le but de favoriser la réembauche des nombreux pilotes locaux mis au chômage après l’arrêt de Cathay Dragon l’année dernière.

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