La Principauté d’Andorre a annoncé mercredi qu’elle renonçait à son projet d’aéroport international, en raison des risques de faisabilité et de sécurité d’une telle plateforme située en pleine montagne.

Le projet devait être l’un des aéroports les plus hauts d’Europe, doté d’une piste de 1 800 m de long et 45 m de large construite à 2 000 mètres d’altitude, près du Pas de la Case, dans les Pyrénées. Il devait permettre à la principauté d’accueillir directement ses visiteurs en provenance de Russie, des monarchies du Golfe ou encore d’Asie, qui aujourd’hui sont obligés de transiter par la France et l’Espagne.

Mais les conclusions d’un rapport de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) commandé par le gouvernement andorran met en garde contre le projet : les experts de l’OACI estiment que la configuration du site n’offrirait pas toutes les garanties de sécurité. En cas d’incident lors de la phase d’atterrissage, les pilotes n’auraient pas la garantie de pouvoir reprendre de l’altitude (remise de gaz) sans percuter la montagne.

« Le rapport indique que les opérations ne seraient pas viables du point de vue de la sécurité, car, entre autres, la visibilité de la piste à partir du point où il faut décider d’effectuer ou non l’atterrissage ne peut être garantie », a reconnu le gouvernement andorran.

Andorre renonce à son projet d'aéroport international à 2 000 mètres d'altitude 1 Air Journal

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