La compagnie aérienne low cost TUI fly Belgium inaugure vendredi une nouvelle liaison saisonnière entre Anvers et Avignon, où aucun vol régulier ne s’est posé depuis la faillite de Flybe au printemps 2020.
Du 18 juin au 1er octobre 2021, la compagnie belge propose deux vols par semaine entre Anvers et l’aéroport d’Avignon-Provence, opérées en Embraer 190 de 112 sièges. Les départs de Belgique sont programmés lundi et vendredi à 18h45 pour arriver à 20h30, les vols retour quittant le Vaucluse à 21h00 pour se poser à 22h40. Ces vols sont proposés à partir de 59,99 euros aller simple.
TUI Fly sera bien sûr sans concurrence sur cette route, Avignon n’ayant accueilli aucun vol régulier commercial depuis ceux de Flybe, qui avait cessé ses opérations et déposé son bilan en mars 2020 (la pandémie de Covid-19 avait mis fin aux activités de la compagnie régionale moins de trois mois après un nouveau sauvetage du gouvernement britannique, et un an après avoir évité une première disparition grâce à son rachat par Virgin Atlantic). Avignon avait déjà été desservie depuis la Belgique par VLM Airlines – brièvement en 2015.
Le programme français de TUI Fly inclut également cet été les aéroports d’Ajaccio, Bastia, Bordeaux, Brest, Lille, Lourdes, Marseille, Metz-Nancy, Montpellier, Nantes, Paris (CDG et Orly), Toulon et Strasbourg.
©Aéroport Avignon-Provence
Anna Stazzi a commenté :
17 juin 2021 - 10 h 40 min
Était-il nécessaire de rouvrir une structure surdimensionnée, non rentable, siphonnant les impôts des locaux juste pour frimer ?
Rouvrir pour deux arrivées et deux départs..
Sans être économiste, certaines décisions sont incompréhensibles.
Compliments à la CCI !
Coldwell a commenté :
17 juin 2021 - 17 h 50 min
Ainsi va la France ! Des aéroports dans chaque sous-préfecture ! Nouvelle-Aquitaine : onze aéroports dont trois seulement (Bordeaux, Biarritz, Pau) couvrent les frais de fonctionnement. Pour les autres, les contribuables paient… à fonds perdu. Mais pas une homme politique n’osera ni en parler, ni publier les chiffres du coût de cette gabegie.
Bertlondon a commenté :
17 juin 2021 - 21 h 03 min
Et c’est pas mieux en Bretagne… On aurait pu espérer que la pandémie assainisse d’elle-même cette situation, en réduisant à zéro l’activité dans certains aéroports déjà en sous-activité : Lannion, Morlaix, St Brieux, Dinard et même Lorient n’ont plus d’activité commerciale aujourd’hui. Certes quelques-uns peuvent justifier leur existence par une activité industrielle, ou militaire et c’est le cas de Dinard et Lorient qui espèrent voir des jours meilleurs. Mais pour les autres, pas un élu n’ose dire les choses en face aux patrons du coin qui, sous prétexte de perdre 1/2h ou 1h pour se rendre à Brest, ou même à Nantes qui est un peu plus éloigné, prétendent avoir besoin d’un aéroport à leurs portes… Il va de soi que rares sont les cadres ou patrons dans les campagnes à prendre l’avion toutes les semaines. Ceux qui le font acceptent d’eux-mêmes ce temps supplémentaire pour accéder à l’aéroport international le plus proche, avec en contrepartie une meilleurs qualité de vie ! Mais le contribuable ne peut pas indéfiniment payer pour ce genre de caprices d’élus.
Marie a commenté :
18 juin 2021 - 6 h 42 min
Cinquante aéroports là où vingt suffiraient ! Des navettes ferroviaires, on n’y a pas encore pensé ?