La réorganisation des filiales aérostructures de l’avionneur européen a franchi un nouveau cap avec l’annonce d’Airbus Atlantic, qui chapotera l’année prochaine ses activités à Nantes et Saint-Nazaire avec celle de sa filiale Stelia Aerospace.

Annoncée en avril lors d’une réunion du Comité d’entreprise européen (SE-WC) pour les activités d’aérostructures (ailes, fuselage etc.) en France mais aussi en Allemagne, la réorganisation des filiales a franchi le 20 septembre 2021 une nouvelle étape. Airbus Atlantic est le nouveau nom, choisi après consultation des salariés, des trois sites de Loire-Atlantique : le site Airbus de Montoir-Saint-Nazaire, le site Stelia Aerospace également à Saint-Nazaire (filiale à 100% d’Airbus, également présente dans le Bord et en Tunisie), et l’usine de Nantes. Ils représentent près de 7000 emplois directs, sans compter les sous-traitants ; la direction s’est engagée à « harmoniser les statuts sociaux », au grand plaisir des syndicats. « Positionnée au cœur du système industriel », la nouvelle marque doit « rassembler les forces, moyens et compétences des trois sites et fonctions centrales associées à ces activités ».

Airbus Atlantic devrait être pleinement opérationnel en janvier 2022, et sera dirigé par Cédric Gautier, PDG de Stelia Aerospace. Son ambition est de « s’appuyer sur une forte agilité, cohérence et compétitivité, afin de s’imposer comme un champion des aérostructures de dimension internationale, au service d’Airbus et d’une industrie aéronautique performante, plus forte et durable », explique l’avionneur dans Ouest France.

Outre les sites de la façade Atlantique, Airbus a également prévu de regrouper en Allemagne ses activités à Finkenwerder (FAL de Hambourg) avec celles de Premium Aerotec, afin à terme d’avoir un Airbus Atlantic qui « bénéficiera d’une empreinte industrielle mondiale et rassemblera quelque 12.000 employés, dans cinq pays et trois continents ». Mais les choses se passeraient moins bien selon La Tribune : les syndicats sont vent debout contre un projet d’arrêt de la production de pièces primaires « peu rentables » par Premium Aerotec, ce qui pourrait entrainer la suppression de 1000 des 2500 postes de la filiale allemande jugée par Airbus « entre 25% et 30% plus chère que ses concurrents », explique le quotidien.

Industrie : Airbus Atlantic est né 1 Air Journal

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