En 2021, le volume de fret transporté devrait dépasser de 8% celui d’avant la crise sanitaire et le chiffre d’affaires devrait atteindre un niveau record de 175 milliards de dollars, selon l’Association internationale du transport aérien (IATA).

Le principal indicateur de rentabilité du secteur, le prix de la tonne transportée au kilomètre, devrait augmenter de 15%. Pour 2022, l’IATA s’attend à ce que le volume du fret aérien augmente encore de 5%.

En revanche, le chiffre d’affaires devrait baisser à 169 milliards de dollars en 2022, car le prix de la tonne transportée devrait chuter en raison du retour de capacités induit par la remise en service d’avions de passagers et donc de davantage de soutes disponibles.

Pour le court et le long terme, “les perspectives du fret aérien sont solides“, estime l’IATA. “Des indicateurs comme les niveaux d’inventaires et la production industrielle sont favorables, le commerce international devrait croître de 9,5 % cette année, le commerce en ligne continue à connaître une croissance à deux chiffres, et la demande pour des chargements spécialisés et à forte valeur“, tels les vaccins, augmente.

Avant la pandémie, le fret aérien représentait quelque 15% des recettes des compagnies. Mais sous le double effet d’une hausse de la demande de transport de marchandises et d’un effondrement du nombre de passagers, le cargo, avec une activité de 129 milliards de dollars, a représenté en 2020 “environ un tiers des chiffres d’affaires totaux des compagnies aériennes“, rappelle Brendan Sullivan, responsable du secteur du fret à l’IATA.

Toutefois, “la forte hausse de la demande pour le fret aérien et des rendements attractifs ne sont pas sans créer des complications. Les restrictions dues à la pandémie ont conduit à un grave engorgement des chaînes logistiques“, met en garde le responsable.

IATA : "perspectives solides" pour le fret aérien 1 Air Journal

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