La nouvelle compagnie aérienne Air Mayenne propose des vols en avion-taxi de deux heures au départ de Laval, vers 80 destinations en France, en Belgique, en Espagne, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.

Basée à l’aéroport de Laval-La Mayenne où aucune ligne régulière n’est proposée,  la nouvelle compagnie française a été lancée par le groupe d’intérim local Actual, pour faciliter le déplacement des hommes d’affaires et des entreprises. Equipée d’un Pilatus PC-12 de 6 places opéré par Fly 7, Air Mayenne promet donc de faire l’aller-retour dans la journée entre Laval et des destinations à moins de deux heures de vol, « en toute simplicité et avec un grand niveau de confort ». L’appareil immatriculé OH-ACT était par exemple ces derniers jours à Lyon-Bron, Londres-Biggin Hill et Cannes d’après Flightradar24.

La compagnie promet des décollages « 10 minutes après être arrivé à l’aéroport », la possibilité de se rendre « au plus près de vos destinations en utilisant des aérodromes plus petits et mieux répartis sur l’ensemble du territoire », ainsi qu’une « prise en charge et un service assurés en toute sécurité et discrétion ».

Selon Samuel Tual, le patron du groupe Actual interrogé par France Bleu, l’idée d’Air Mayenne « remonte à 2006, quand un autre chef d’entreprise m’a proposé d’investir dans un petit avion pour nos déplacements professionnels ». D’autres patrons mayennais se sont greffés sur le projet, et l’initiative privée devenue projet commercial « permet à tous les chefs d’entreprise de pouvoir louer un avion ». Pour aller par exemple à Bordeaux en 50 minutes plutôt que par cinq heures de route.

Le PC-12, le turboprop pressurisé le plus populaire au monde avec plus de 1900 exemplaires vendus, a une autonomie de 2500 km et une vitesse de 520 km/h. Outre le pilote et le copilote, il peut emporter 6 voyageurs. Et il consomme selon Samuel Tual « trois fois moins de carburant qu’un avion de la même catégorie », avec une conséquence positive sur « l’empreinte carbone globale. Quand on met 5 heures pour se déplacer, qu’on est obligé de prendre une voiture, puis un avion, puis un taxi, puis un hôtel, on explose les scores », a-t-il rappelé.

Une compagnie aérienne juste pour la Mayenne 1 Air Journal

©Pilatus