En raison des troubles sociaux, cinq aéroports ont été fermés dans le sud du Pérou, dont celui de Cuzco, point d’accès au site inca du Machu Picchu, le joyau touristique péruvien.

Désormais, Cuzco est une ville désolée, la plupart des hôtels et restaurants sont fermés, affectés par des pénuries de carburant et de certaines denrées alimentaires provoquées par des blocages de routes dans tout le pays. De nombreux touristes sont restés bloqués plusieurs jours autour du Machu Picchu.

Selon le ministre péruvien du Commerce et du Tourisme, Luis Fernando Helguero, jusqu’à 86% des forfaits de voyage à Lima, Cuzco, Arequipa, Puno et Tacna ont dû être annulés. Depuis les manifestations violentes qui ont débuté le 7 décembre dernier (46 morts à ce jours), après l’éviction de l’ancien Président péruvien Pedro Castillo, le secteur touristique péruvien enregistre des pertes quotidiennes de 25 millions de soles (5,7 millions d’euros) alors que le pays misait sur un redécollage post-Covid.

Malgré tout, des touristes se rendent encore au Pérou, l’aéroport de Lima étant toujours ouvert au trafic aérien international. Mais “de nouveaux événements pouvant se produire dans la capitale, il est recommandé d’observer la plus grande prudence à Lima, en particulier dans le centre historique, lieu des manifestations, de se tenir éloigné de tout rassemblement sur la voie publique, de strictement respecter les consignes des autorités locales et de se tenir informé régulièrement de l’évolution de la situation sécuritaire“, conseille le Quai d’Orsay français.

Le Pérou en crise, son tourisme en berne 1 Air Journal

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