La compagnie aérienne KLM Royal Dutch  Airlines proposera cet été des sièges supplémentaires dans les trains Thalys entre Amsterdam et Bruxelles, un projet lancé l’année dernière.

Disponibles à partir du 27 mars 2023, les sièges supplémentaires sur quatre trains Thalys ont été acquis par la compagnie nationale néerlandaise pour les passagers en correspondance voyageant entre sa base à Amsterdam-Schiphol et l’aéroport de Bruxelles-Zaventem, dans les deux sens. Ces sièges supplémentaires « s’inscrivent dans le cadre des efforts déployés par KLM pour réduire les quatre vols quotidiens » qu’elle assure encore entre les deux villes.

Cette extension de capacité fait suite au projet pilote KLM-Thalys (opéré entre juillet et octobre 2022), au cours duquel la compagnie-sœur d’Air France avait remplacé l’un de ses vols quotidiens entre Amsterdam et Bruxelles par un service ferroviaire. À partir du 26 mars, les passagers de KLM en correspondance bénéficieront selon son communiqué de « plus de possibilités de voyager en train plutôt qu’en avion sur cette ligne, le produit intégré air/rail étant proposé sur cinq trains différents ».

La compagnie néerlandaise de l’alliance SkyTeam est « un fervent défenseur du plan d’action néerlandais pour les services ferroviaires et aériens, qui vise à améliorer les voyages internationaux en train comme alternative à l’avion pour six destinations prioritaires (Bruxelles, Paris, Londres, Düsseldorf, Francfort et Berlin) ». Le plan d’action a été élaboré fin 2020 par l’aéroport Schiphol, l’opérateur de réseau ferroviaire néerlandais ProRail, KLM et NS Dutch Railways. « L’approche de KLM en matière de développement durable se concentre sur la réduction des émissions et de l’impact sonore, et le développement continu de son produit air/rail fait partie de ces efforts ».

Au cours du pilote 2022, les enquêtes menées auprès des clients ont montré que « plusieurs améliorations étaient nécessaires, telles que des transferts plus faciles pour les passagers air/rail à Schiphol, des aides pour les clients du rail avec leurs bagages, et la communication avec les clients – en particulier les passagers non-européens, qui ne connaissent souvent pas le Thalys ». Ces obstacles doivent être levés avant que KLM puisse remplacer de façon permanente les vols à destination et en provenance de Bruxelles par une capacité ferroviaire (comme Air France l’a fait dès 2013 entre Strasbourg et Roissy). Mais pour y parvenir, elle « aura besoin de la coopération de tous ses partenaires du plan d’action : après tout, elle n’a aucun contrôle sur les trains, les plateformes ferroviaires ou l’aéroport ».

« Nous sommes fiers de développer ce produit air/rail. Nous restons pleinement engagés à assurer un voyage sans heurts pour nos clients, faisant du train une alternative toujours meilleure à l’avion sur les liaisons court-courriers en Europe. Nous travaillons en étroite collaboration avec nos partenaires pour apporter les améliorations nécessaires à nos clients »,a  déclaré Boet Kreiken, VP exécutif Customer Experience de KLM.

Rappelons que cette coopération est une « étape importante » dans la mise en œuvre par la filiale du groupe Air France-KLM du plan d’action du gouvernement néerlandais pour les services ferroviaires et aériens (Actieagenda Trein en Luchtvaart). Ce plan prévoit « des actions et des mesures garantissant que le transport ferroviaire international devienne une alternative logique en complément des services aériens sur les itinéraires de moins de 700 kilomètres ».

KLM renforce son Amsterdam – Bruxelles en train 1 Air Journal

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KLM renforce son Amsterdam – Bruxelles en train 2 Air Journal

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