La compagnie aérienne Air France a reçu le 20ème des 60 Airbus A220-300 attendus, baptisé « Grasse ». Elle et sa sœur KLM Royal Dutch Airlines vont d’autre part faire payer le choix du siège en classe Affaires sur certaines lignes.

Le 20e A220-300 de la compagnie nationale française, immatriculé F-HZUU et baptisé « Grasse », est sorti le 30 mars 2023 de la FAL d’Airbus à Mirabel (Québec), et s’apprête à rejoindre sa base à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle. Son entrée en service est prévue dès samedi 1er avril entre CDG et l’aéroport de Genève-Cointrin, précise un communiqué. D’ici fin 2025, 60 A220-300 de 148 sièges en 2+3 rejoindront la flotte moyen-courrier de la compagnie de l’alliance SkyTeam. Avec jusqu’à 15 livraisons attendues chaque année, il s’agit de « l’entrée en flotte la plus rapide de l’histoire d’Air France ».

L’appareil arbore à l’avant du fuselage son nom de baptême, « Grasse », « rendant ainsi hommage à cette commune des Alpes-Maritimes mondialement connue pour son industrie du parfum et des arômes ». Air France a baptisé ses A220-300 précédents du nom de « Le Bourget », « Collioure », « Belle-Ile en Mer », « Senlis » ou encore « Arcachon ». La compagnie a renoué depuis 2019 avec la tradition consistant à attribuer à ses avions le nom de villes françaises ; « une façon pour la compagnie de mettre en lumière les belles régions de France, riches d’un patrimoine chargé d’histoire et de culture, et de contribuer à leur notoriété à travers le monde ».

Air France poursuit ainsi le renouvellement de sa flotte « et l’intégration d’appareils de nouvelle génération, plus économes et plus respectueux de l’environnement. D’ici 2030, ces appareils représenteront 70% de la flotte d’Air France – contre 7% actuellement – grâce à un plan d’investissement ambitieux d’un milliard d’euros par an ».

Monocouloir le plus innovant et le plus performant de sa catégorie, l’Airbus A220-300 est « parfaitement adapté au réseau court et moyen-courrier d’Air France ». Il offre une réduction du coût au siège de 10% par rapport aux Airbus A318 et A319, et se distingue par ses performances énergétiques : il consomme 20% de carburant en moins que les appareils qu’il remplace, et ses émissions de CO2 sont également réduites de 20%. Son empreinte sonore est par ailleurs inférieure de 34%.

Le renouvellement de la flotte « est un des leviers majeurs de la trajectoire de décarbonation d’Air France, baptisée Air France ACT. Air France vise une réduction de 30% de ses émissions de CO2 par passager-kilomètre d’ici 2030, par rapport à 2019, excluant toute mesure de compensation. Afin d’atteindre ces objectifs, Air France active tous les leviers à sa disposition : le renouvellement de la flotte, l’utilisation du carburant d’aviation durable, l’éco pilotage et l’intermodalité ».

Côté classe Affaires, Air France-KLM introduira selon Voyages d’Affaires (qui a constaté l’information sur le portail affaires des agences de voyage et des réseaux de distribution) mardi prochain pour des voyages à partir du 13 avril la Réservation Anticipée des Sièges (ASR), en clair le choix du siège payant à la réservation (ce choix restera gratuit lors de l’enregistrement en ligne). A l’instar de ceux en Economie, les clients Business devront donc payer pour choisir leurs sièges, à des tarifs variant selon le site « entre 70 et 90 euros ».

Le groupe aurait cependant gardé des exceptions : les liaisons en Europe ainsi que celles vers et depuis l’Amérique du Nord (Canada, Etats-Unis et Mexique) ne seront pas concernées, tout comme « les membres Flying Blue Silver, Gold et Platinum, ainsi que les clients Corporate (hors bluebiz) » qui continueront de choisir gratuitement leur siège en classe Affaires. Ni Air France ni KLM n’ont fait d’annonce officielle sur le sujet.

Air France : 20eme A220 et choix du siège payant en classe Affaires 1 Air Journal

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