La low cost britannique easyJet est devenue la première compagnie aérienne au monde à signer un contrat avec Airbus pour sa solution de capture et de stockage du carbone sous terre.

Cette solution utilise la capture direct du carbone dans l’air et son et son stockage sous terre (en anglais, Direct Air Capture with Carbon Storage ou DACCS) pour offrir aux compagnies aériennes du monde entier des crédits de retrait de carbone afin de les aider à atteindre leurs objectifs de décarbonation.

Concrètement, la technologie DACCS filtre et élimine directement les émissions de CO2 dans l’air à l’aide de ventilateurs d’extraction très puissants. Une fois extrait de l’air, le CO2 est stocké de manière sûre et permanente dans des réservoirs souterrains. Les émissions de CO2 libérées dans l’atmosphère pendant les opérations aériennes ne peuvent pas être directement éliminées à la source, mais grâce à la technologie DACCS, une quantité équivalente peut être extraite de l’air. Cette technologie est complémentaire d’autres technologies de réduction des émissions de carbone, telles que l’utilisation de carburant d’aviation durable.

Airbus a annoncé l’an passé un partenariat avec la firme 1PointFive, qui doit mettre en service fin 2024-début 2025 un site de captage et de stockage dans le bassin permien du Texas à près de 2 000 mètres de profondeur. L’avionneur européen s’est engagé à acquérir 400 000 tonnes de crédits CO2, aussi appelés crédits carbone, sur quatre ans. Le contrat avec easyJet, dont les termes n’ont pas été précisés, prévoit que la low cost britannique utilisera une partie de ces crédits entre 2026 et 2029.

Outre easyJet qui vient de confirmer son contrat avec Airbus, six autres groupes aériens (Air Canada, Air France-KLM, IAG, LATAM, Lufthansa Group et Virgin) ont également signé avec l’avionneur européen une lettre d’intention en ce sens.

Environnement : easyJet adopte la solution d'Airbus de stockage du CO2 sous terre 1 Air Journal

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