Alors qu’en raison d’une « chute structurelle de la demande », Air France avait annoncé en octobre vouloir quitter l‘aéroport Paris-Orly en 2026 pour regrouper ses opérations à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle, un virage à 180 ° reste encore possible.

Dans une déclaration commune le 14 novembre, le président de la région Paca Renaud Muselier, le maire de Nice Christian Estrosi et la présidente non exécutive d’Air France-KLM  Anne-Marie Couderc ont annoncé travailler ensemble pour maintenir « une desserte de qualité » depuis Paris-Orly. Tous se disent  « conscients du moment charnière que vit le transport aérien », et affirment  que « la Région et Air France-KLM se rapprochent, avec le plein soutien du ministre des Transports ».

Quatre axes prioritaires de travail ont été tracés : «le maintien d’une offre aérienne consistante, qui veille à la qualité avec néanmoins une approche différenciée». entre Orly et ces aéroports de Province, « des engagements de qualité de la compagnie » en matière de fiabilité et de performances écologiques, le prix des billets d’avion, les abonnements… et des garanties d’emploi pour le personnel sur les deux aéroports du sud. Transavia, la filiale low cost d’Air France, qui devait prendre le relais à partir de 2026, garderait une place dans le futur dispositif des dessertes. « Les travaux pourront tenir compte de l’expérience acquise sur la liaison entre l’aéroport de Toulon-Hyères et Paris Orly qui est opérée par Transavia depuis 2021 », précise le communiqué cosigné.

Air France assure qu’en prenant en compte « l’augmentation du nombre de vols proposés au départ de Paris-Charles de Gaulle et la mise en place de vos Transavia au départ de Paris-Orly, les capacités du groupe entre Paris et Marseille, Nice et Toulouse, seraient maintenues à 90% de leur niveau actuel ».

Air France : une desserte depuis Orly vers Marseille et Nice qui va et revient ? 1 Air Journal

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