La compagnie aérienne scandinave SAS a déclaré mardi avoir reçu l’approbation du tribunal américain des faillites pour la conclusion d’un accord d’investissement avec le consortium de Castlelake, Air France-KLM, Lind Invest ApS et l’État danois, qui a remporté l’appel d’offres.

SAS va pouvoir sortir du chapitre 11 de la protection contre les faillites au cours de l’année 2024, un tribunal américain ayant approuvé un investissement de 1,2 milliard de dollars provenant d’un consortium dirigé par le groupe franco-hollandais Air France – KLM pour sauver SAS. Le total des investissements réunis au sein du consortium s’élèverait à 1,175 milliard de dollars, dont 475 millions de dollars en actions ordinaires et 700 millions de dollars US en obligations convertibles garanties.

Le tribunal a également conclu un accord de crédit financier de 500 millions de dollars avec Castlelake. SAS vise désormais à obtenir l’approbation définitive du tribunal pour la sortie de la protection du Chapitre 11 début 2024. Par la suite elle souhaite obtenir les approbations réglementaires et la mise en œuvre d’une réorganisation de la compagnie suédoise. « L’accord d’investissement qui a été approuvé par le tribunal aujourd’hui est une étape clé de notre plan SAS Forward, et il montre que nos nouveaux investisseurs croient en SAS et notre potentiel pour rester à l’avant-garde de l’industrie aérienne pour les années à venir », a commenté Anko van der Werff, PDG de SAS.

L’investissement d’Air France-KLM représente un total de 144,5 millions de dollars US, dont 109,5 millions de dollars en actions ordinaires et 35 millions de dollars US en obligations convertibles garanties. À l’issue de la transaction, le groupe aérien franco-néerlandais détiendrait une participation de 19,9 % dans le capital social de SAS, 4,8% de la dette convertible. Castlelake détiendra 32% du capital (55,2% de la dette convertible) et le gouvernement danois 25,8%.

Ayant jusqu’ici pour premiers actionnaires les États danois et suédois, SAS s’est placée sous la protection de la loi sur les faillites aux États-Unis l’année dernière, après avoir lutté pendant des années contre des coûts élevés et la baisse de la demande de voyages liée à la pandémie de coronavirus.

Un tribunal américain valide l’investissement d’Air France-KLM et les autres dans SAS 1 Air Journal

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