La compagnie aérienne low-cost britannique Ryanair a annulé en début de semaine ses vols à destination et en provenance d’Israël pour mars et avril prochains.

La décision semble être liée aux frais qu’elle aurait dû payer pour utiliser un des terminaux de l’aéroport Ben Gourion. Cependant, la volte-face est aussi indirectement la conséquence de la guerre d’Israël contre le Hamas. En effet, l’Autorité aéroportuaire israélienne a décidé de suspendre l’activité du terminal 1 après le déclenchement de la guerre le 7 octobre. En conséquence, tous les vols au départ de l’aéroport Ben Gourion utilisent le terminal 3.

Or, les compagnies aériennes qui partent du terminal 3 doivent payer des frais plus élevés que celles du terminal 1, où les taxes d’aéroport sont inférieures. Les compagnies low-cost qui effectuaient principalement leurs vols à partir du terminal 1 avant le début de la guerre ont pu économiser sur leurs frais, ce qui leur a permis d’offrir des tarifs plus bas aux passagers.

Le 1er février, quand Ryanair est devenue la première compagnie low-cost à reprendre ses vols directs vers le pays, elle n’a pas eu d’autre choix que de commencer à utiliser le terminal 3. Elle a récemment demandé à l’autorité aéroportuaire israélienne si elle serait disposée à facturer moins, comme si elle utilisait le terminal 1, afin de pouvoir réduire les tarifs aériens des passagers. Cependant, selon des sources proches du dossier, cette demande n’a pas été accordée.

Ryanair annule brusquement tous ses vols vers Israël 1 Air Journal

©Ryanair