Volotea, compagnie aérienne des capitales régionales européennes, annonce un bilan annuel positif de ses opérations à l’aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées.
Depuis l’ouverture de sa base en juillet 2022, Volotea s’impose comme un acteur clé du transport aérien régional. Entre janvier et octobre 2024, elle a transporté 233 000 passagers depuis Tarbes-Lourdes-Pyrénées, soit une augmentation de 137 % par rapport à 2022 (avec notamment 22 % pour des liaisons domestiques et 39 % pour celles insulaires).
Depuis le lancement de la base bigourdane, près de 650 000 passagers qui ont voyagé avec Volotea, témoignant de la popularité de ses lignes. Cette année, elle obtient un taux de ponctualité de 82 % sur sa base bigourdane et a assuré 99,5 % de ses vols, ce qui la place comme l’une des compagnies aériennes respectant le plus ses programmes de vols.
Depuis le 1er juin 2022, Volotea dessert la ligne Tarbes-Lourdes / Paris-Orly, qu’elle a remportée dans le cadre de la Délégation de service public (DSP). Avec plus de 227 000 sièges disponibles en 2024, cette liaison -opérée au rythme de deux vols quotidiens- enregistre un taux de remplissage de 82 %, témoignant de son succès auprès des passagers. Enfin, Volotea confirme son rôle de moteur économique local via 36 emplois directs et plus de 200 indirects.
En 2025, Volotea desservira six routes exclusives au départ de Lourdes : Paris-Orly et Strasbourg en France, ainsi que Rome, Naples, Palerme et Catane en Italie. Elle consolidera sa présence en offrant près de 320 000 sièges disponibles, soit une augmentation de 88 % de son offre depuis 2022.
« Depuis notre arrivée à Lourdes, nous avons constaté une forte adhésion des habitants et des visiteurs, ce qui nous conforte dans notre volonté de continuer à développer des liaisons adaptées aux besoins du territoire ainsi que des pèlerins. Cette réussite est le fruit d’une collaboration étroite avec l’ensemble des partenaires locaux, et nous sommes heureux de contribuer à la vitalité de cette région. Volotea renforce également son offre pendant les évènements religieux et en particulier, pour permettre au plus grand nombre de participer aux processions. Être au plus prêt des besoins de la collectivité est notre mission », affirme Gilles Gosselin, responsable France de Volotea.
Greg6 a commenté :
2 décembre 2024 - 17 h 46 min
Avec 4,5 millions d’euros d’argent public reçus chaque année pour leur présence à Tarbes, c’est sur qu’ils peuvent “contribuer à la vitalité de la région”.
NT a commenté :
3 décembre 2024 - 8 h 37 min
Certes il y a une subvention, mais les vols sont pleins, les tarifs accessibles et les horaires respectes,
Tout l’inverse de Chalair qui touche pleins de subventions et ne propose pas une bonne qualite de service avec des tarifs tres eleves
Greg6 a commenté :
3 décembre 2024 - 9 h 57 min
Le serpent qui se mord la queue, on en revient toujours aux mêmes points :
– Les vols sont pleins car les tarifs sont peu élevés, grâce à l’argent public.
– Les tarifs peu élevés soutenus par l’argent public ont tué la ligne concurrente qui elle fonctionnait sans argent public.
– La ligne concurrente ayant disparue, les vols de Volotea font le plein, car situation de monopole.
Pour chalair je ne connais pas. Mais ils prenaient combien chaque année ? Vraie question, pour avoir une comparaison honnête.
A l’heure de l’endettement généralisé des finances publiques, sortir 4,5 millions venant du contribuable pour détruire une ligne qui tournait sans subventions, au profit d’une ligne avec subventions, c’est vraiment priceless.
Gabegie française dans toute sa splendeur.
G.G. d'Astorg a commenté :
3 décembre 2024 - 10 h 19 min
Il n’y a pas à se réjouir que les vols de cette compagnie bétaillère soient pleins ! Les employés sont maltraités et les hordes d’individus mal éduqués transportés contribuent à la destruction des destinations desservies : https://www.lefigaro.fr/voyages/conseils/barcelone-n-en-peut-plus-des-touristes-ces-impairs-a-ne-surtout-pas-commettre-lors-d-un-sejour-20241203
Bencello a commenté :
2 décembre 2024 - 21 h 54 min
pardon, mais 82 % de taux de ponctualité, c’est pas très brillant pour une plateforme “peu encombrée”
Pyrcom a commenté :
3 décembre 2024 - 9 h 58 min
Les retards accumulés concernent principalement la période estivale et touchent particulièrement les destinations italiennes. Ces retards sont exacerbés par le fait que l’avion, basé à LDE, effectue des rotations vers l’Italie et, parfois, enchaîne avec des vols intérieurs. Cette situation impacte particulièrement les vols du soir, qui subissent les conséquences des décalages accumulés tout au long de la journée.
Bencello a commenté :
3 décembre 2024 - 11 h 32 min
Merci pour cette réponse, mais si une compagnie aérienne low-cost qui n’est pas capable d’enchainer les rotations rapides, essentielles à son “Business Model”, doit se reconvertir…
Le donneur d’ordre de la DSP, et la collectivité qui finance tout cela est en droit d’exiger une ponctualité améliorée et le cas échéant, de sanctionner la compagnie, histoire de récupérer quelques pièces…
G.G. d'Astorg a commenté :
3 décembre 2024 - 10 h 17 min
Tarbes se livre pieds et poings liés à Volotea qui n’est ni une compagnie fiable ni de qualité. Sa spécialité ? Annuler ses vols en abandonnant ses passagers à leur sort… Tarbes s’en mordra les doigts dans peu de temps.
Roupettes de Lapin a commenté :
20 décembre 2024 - 5 h 46 min
ça couine pour les subventions, mais dans ce cadre celles perçus avant par milliards à Air France ça donne quoi les tarbas?
PM a commenté :
30 décembre 2024 - 14 h 21 min
Cette ligne/compagnie, contrairement au discours, ne nourrit pas QUE la région. Les Béarnais (aéroports à PUF, BIQ, EAS…) aussi se la sont appropriée. Et il ne sont pas les seuls. Il suffit d’observer les immatriculations dans les parkings (gratuits !): nombre de britanniques (dans le “long terme”), en sus des 64/31/32/40… Le Palois qui privilégient Orly l’ont bien compris; on y a vu Bayrou… Lequel, ayant obtenu de Barnier l’accord de répartir l’OSP entre TFR (TGV 5h) et PUF (TGV 4h+), probablement Volotea a de l’avenir dans le Sud Ouest. Malheureusement, les économies que la compagnie fait, jouent sur la QdS… A Tarbes, l’enregistrement des bagages, ça va encore, mais à Orly, l’enfer; alors que des compagnies espagnoles low costs n’hésitent pas, à côté, à payer pour des installations “bag drop off”… On n’obtient QUE ce que l’on paye.