Finnair va entamer des négociations avec ses pilotes pour discuter d’éventuelles réductions de personnel, en raison de la grève en cours pour de meilleurs salaires menée par l’Association des pilotes de transport finlandais (SLL).
La réduction du travail pourrait survenir si l’action industrielle en cours des pilotes entraîne des modifications de l’accord de coopération de Finnair, a annoncé la société le 7 février 2025. Les négociations débuteront le 12 février 2025 pour discuter d’une éventuelle mise en congé d’un maximum de 90 pilotes. Finnair emploie actuellement environ 1 000 pilotes.
Dans le cadre des négociations sociales en cours qui ont débuté à l’automne 2024, le syndicat des pilotes a étendu ses actions de grève, y compris une interdiction de mise en disponibilité pour couvrir les vols opérés pour le transporteur partenaire, ainsi que les vols que les pilotes utilisent pour effectuer des transferts vers ces vols. En réponse, la compagnie aérienne a entamé des discussions avec son partenaire sur les options futures de l‘accord de coopération, y compris la possibilité d’y mettre fin, ce qui affecterait directement la quantité de travail disponible pour les pilotes de Finnair.
« Il est triste que l’action industrielle prolongée du syndicat des pilotes ait conduit à une situation où nous devons entamer des négociations de changement », a déclaré Kaisa Aalto-Luoto, Chief People Officer chez Finnair. « Aujourd’hui est un jour difficile pour nous tous chez Finnair. Au cours de nos 101 ans d’histoire, nous n’avons jamais eu besoin de réduire le nombre de pilotes pour des raisons opérationnelles. Même lorsque l’espace aérien russe a fermé et a fondamentalement changé notre environnement opérationnel, nous avons réussi à garantir l’emploi de nos pilotes grâce à des accords de collaboration. »
Les négociations porteront également sur la possibilité d’ajouter des tâches de réserve aux contrats de travail. Le syndicat des pilotes a refusé d’accepter les tâches de réserve collectivement et a proposé que la réserve soit toujours volontaire, plutôt qu’obligatoire. « La compagnie aérienne reconnaît que cela fait partie de son travail », a ajouté Aalto-Luoto. « Le syndicat ayant refusé d’accepter cette proposition, nous nous préparons désormais à inclure le service de permanence dans les contrats de travail de tous les pilotes. »
Les négociations sur la convention collective entre l’Association des pilotes de transport finlandais (SLL) et Finnair durent depuis plus de cinq mois. Les négociations n’ont produit aucun résultat concret et le syndicat des pilotes a rejeté plusieurs propositions d’accord, affirme la compagnie aérienne.
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