Département français d’Outre-Mer, la Guadeloupe attire par ses plages, sa nature tropicale, sa culture créole et son accessibilité au départ de l’Hexagone. L’archipel offre aux vacanciers un mélange de détente, aventure et découverte.
Principale porte d’entrée de l’archipel et situé à Pointe-à-Pitre, l’aéroport international Guadeloupe-Maryse Condé (ex-Pôle Caraïbes) a accueilli plus de 2,1 millions de passagers en 2024, un chiffre stable par rapport à l’année 2023. Les voyages à la Guadeloupe sont largement portés par une clientèle hexagonale et assuré par les compagnies aériennes françaises Air France, Air Caraïbes et Corsair.
Air France, la compagnie tricolore, propose des vols directs quotidiens depuis Paris-Orly et Paris-Charles-de-Gaulle vers Guadeloupe-Maryse Condé, avec des connexions possibles depuis certaines villes de province via des vols domestiques. Air Caraïbes, basée à Pointe-à-Pitre et spécialisée dans les Caraïbes, opère des vols directs quotidiens depuis Paris-Orly. Corsair, la chalengeuse, propose des vols directs entre Paris-Orly et Pointe-à-Pitre, entre quatre et cinq fréquences selon la période, avec des billets d’avion à des tarifs compétitifs. Cette compagnie aérienne annonce par ailleurs l’ouverture d’une nouvelle liaison directe entre Nantes et Pointe-à-Pitre la prochaine saison hivernale. Pour les voyageurs au départ de province (et aussi de Bruxelles), ces trois compagnies aériennes françaises proposent un service intermodal TGV Air pour se rendre à la Guadeloupe, via une connectivité à Paris.
Bonne nouvelle pour la Guadeloupe, l’arrivée des compagnies aériennes canadiennes Air Canada et Air Transat, qui étendent leur réseau dans les Caraïbes pour compenser la baisse du trafic vers les Etats-Unis, boudés par les Canadiens en raison de la guerre commerciale de Donald Trump. A partir du 20 décembre prochain, Air Canada lancera une liaison entre Toronto et Pointe-à-Pitre, à raison d’un vol hebdomadaire, le samedi (et aussi une liaison entre Québec et Fort-de-France). Au départ de Montréal, Air Transat, qui dessert déjà Fort-de-France en Martinique pendant l’été, inaugurera une liaison hivernale vers Pointe-à-Pitre en décembre prochain, avec trois fréquences hebdomadaires.
Sur place, Air Antilles, une compagnie régionale implantée de longue date, relie les îles françaises des Caraïbes, desservant la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Barthélemy et Saint-Martin. Corsair assure également une liaison inter-île entre Pointe-à-Pitre et Marie-Galante. La densité de ce réseau permet aux vacanciers de faire différents séjours dans les Antilles françaises.
L’archipel de la Guadeloupe est formé de sept îles, dont les principales sont Grande-Terre et Basse-Terre, reliées par un étroit chenal. Grande-Terre, à l’est, offre des plaines calcaires, ses plages de sable blanc comme celles de Sainte-Anne ou Gosier. Basse-Terre, à l’ouest, est plus montagneuse, abritant le parc national de la Guadeloupe, dominé par le volcan actif de la Soufrière (1 467 m). Les dépendances sont Les Saintes, Marie-Galante, La Désirade, Petite-Terre et Saint-Barthélemy, chacune offrant des paysages pittoresques, des plages isolées aux récifs coralliens préservés.
Dans ce DOM, l’usage du téléphone mobile est aux conditions de la Métropole, aucun frais de roaming n’est facturé par les opérateurs. Le réseau routier est entretenu aux normes françaises, chose rare sous les tropiques. Sans oublier l’usage de l’euro, ce qui évite aux voyageurs français et européens de changer de devise.
La destination Guadeloupe se distingue par sa biodiversité et son climat tropical tempéré par les alizés. Ses forêts tropicales, cascades (comme les Chutes du Carbet) et mangroves abritent une faune et une flore riches, idéales pour les randonnées et l’écotourisme. La culture créole, mêlant influences africaines, européennes et caribéennes, s’exprime à travers une gastronomie locale (colombo, accras), des marchés colorés et des traditions vibrantes comme le carnaval qui se tient chaque année, sur deux mois environ, du premier dimanche de janvier (Épiphanie) au mercredi des Cendres.
Depuis 2020, le Comité du tourisme des îles de Guadeloupe (CTIG), appuyé par des fonds européens, favorise une montée en gamme de l’hébergement touristique, en finançant la rénovation de gîtes classés et le développement de projets hôteliers ambitieux. Le plus emblématique, un hôtel-spa sous l’enseigne Pullman du groupe Accor, est en construction au Moule, sur la côte atlantique, après avoir été à l’arrêt faute de financement. Un hôtel quatre étoile à destination de la clientèle d’affaires est aussi prévu près de l’aéroport international Guadeloupe-Maryse Condé. L’objectif est d’attirer des visiteurs fortunés venus de l’étranger, Français et aussi Suisses et Allemands, qui sont moins sensibles à la flambée des prix des billets d’avion et au coût de la vie sur place. L’hôtellerie à Saint-Barthélemy, reconnue pour son service de qualité, pourrait servir de modèle à l’ensemble de la Guadeloupe.
Pour faciliter la découverte de l’archipel, le CTIG a développé une application officielle appelée “Hello Guadeloupe”, disponible en téléchargement sur Google Play et Apple Store. Accessibles en quelques clics, “Hello Guadeloupe” affiche des informations sur les activités (plongée, randonnées, festivals, marchés locaux), restaurants et hébergements, avec une carte interactive accessible hors connexion, des recommandations personnalisées et la possibilité de réserver directement. Pour ceux qui préfèrent un séjour organisé à la Guadeloupe, de nombreuses agences de voyages proposent un grand choix de services. Parmi elles, Bourse des Voyages se singularise par des séjours balnéaires sédentaires mais aussi des circuits en autocar, à la découverte des attractions locales.
@J.Sizam/AJ
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