Longtemps resté à l’écart du monde extérieur, le Népal, ancien royaume de l’Inde britannique, a conservé pendant des siècles un mystère qui nourrissait les imaginations. Ouvert progressivement au monde moderne, ce carrefour de civilisations et haut lieu de spiritualité orientale est devenu l’un des grands rendez-vous internationaux du trekking et de l’alpinisme.
Aujourd’hui, entre sommets himalayens et vallées sacrées, le pays attire de plus en plus de visiteurs, séduits par la richesse de ses paysages, la profondeur de sa culture et l’accueil chaleureux de son peuple. Décrit en 1912 par l’exploratrice Alexandra David-Néel comme « fermé et méfiant vis-à-vis des étrangers », le Népal accueille désormais plus d’un million de touristes internationaux chaque année. Ce contraste illustre la transformation d’un pays enclavé dans ses montagnes et autrefois classé parmi les plus pauvres du monde. Au-delà des paysages spectaculaires, chaque séjour est marqué par la bienveillance de la population et la diversité des expériences proposées aux voyageurs.
Les visiteurs proviennent principalement des pays voisins, notamment de l’Inde, pour découvrir les hauts lieux de l’hindouisme et du bouddhisme dans la vallée de Katmandou. La destination attire également de nombreux trekkeurs venus d’Europe, des États-Unis et du Japon, séduits par l’appel de l’Himalaya. Depuis plusieurs années, le tourisme est devenu un pilier de l’économie nationale. Malgré le séisme de 2015 et la pandémie de Covid-19, le pays a retrouvé progressivement sa vitalité touristique. En 2025, il a accueilli près d’un million de voyageurs, confirmant le rôle du secteur dans la relance économique.
Cette reprise reste toutefois fragile. Des troubles survenus récemment, dont des manifestations à Katmandou, ont rappelé la sensibilité du contexte politique. Le tourisme représente environ 8% du PIB national, et la stabilité demeure essentielle pour garantir la confiance des visiteurs. Le calme est désormais revenu dans la capitale, et le ministère français des Affaires étrangères n’émet aucune contre-indication de voyage ou de séjour pour les ressortissants français se rendant au Népal.
Un art de vivre entre patrimoine et spiritualité
Au cœur de Katmandou, la place Durbar illustre la richesse du patrimoine royal et religieux du pays. Autrefois lieu de couronnement des souverains, elle conserve une atmosphère singulière au lever du jour, entre offrandes et ouverture des temples. À quelques pas, le bazar expose un savoir-faire artisanal précieux. Plus au sud, Patan se distingue par ses temples hérités de la dynastie Malla, tandis que Pokhara, aux portes de l’Annapurna, séduit les voyageurs en quête d’aventure ou de séjour d’observation. Lumbini, lieu de naissance du Bouddha, et Devghat, centre de retraite hindoue, complètent cette diversité spirituelle.
Le coût de la vie au Népal reste attractif pour les voyageurs français. Les repas et hébergements demeurent abordables, avec des hôtels confortables à prix modérés. Les transports et les activités touristiques offrent un rapport qualité-prix parmi les meilleurs d’Asie du Sud. De quoi encourager les séjours prolongés ou les voyages itinérants dans différentes régions du pays. Cependant, le Népal exige également une préparation sanitaire rigoureuse : éviter l’eau du robinet, les aliments crus et se prémunir contre la rage. Pour le trekking, l’acclimatation à l’altitude et la prudence sur les itinéraires sont essentielles à la réussite du séjour.
Accès difficile et voyage organisé pour plus de sérénité
Pour le trekking, l’acclimatation à l’altitude et la prudence sur les itinéraires sont essentielles à la réussite du séjour. Pour se déplacer en toute sécurité, notamment dans la vallée de Katmandou, il est recommandé de faire appel à un voyagiste basé sur place. Plusieurs agences proposent des circuits sur mesure. Parmi elles, l’agence de voyages locale Étapes Himalayennes byNativ se distingue par son expertise de la région et son approche responsable du voyage, en proposant des itinéraires personnalisés alliant découverte culturelle, trekking, séjours de bien-être et immersion dans la vie locale. Elle met l’accent sur la sécurité, la qualité des guides francophones, ainsi que sur le respect des communautés et de l’environnement. À noter que le réceptif Étapes Himalayennes byNativ ne vend pas de billet d’avion, que le voyageur devra se procurer lui-même.
D’ailleurs, le principal obstacle à tout voyage au Népal reste la faible connectivité aérienne de la destination. L’aéroport international de Katmandou, unique porte d’entrée du pays, dessert une vingtaine de destinations seulement. Les voyageurs transitent souvent par Istanbul, Abou Dhabi, Koweït City ou New Delhi, via des compagnies telles que Turkish Airlines, Etihad Airways, Kuwait Airways ou la compagnie indienne Air India. Le prix moyen d’un billet aller-retour en classe Économique au départ de la France avoisine 800 euros. On trouve toutefois des billets à moins de 600 euros, mais les liaisons comptent jusqu’à deux voire trois correspondances, avec plusieurs heures d’attente pour le vol suivant.

@Nepal Tourism Board
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