Si proche, à seulement trois heures d’avion, l’Islande fascine par son caractère sauvage. Cette île abrite une nature préservée, où se côtoient volcans, geysers et glaciers, sur fond de soleil de minuit en été.

L’Islande se révèle très accessible pendant la saison estivale, particulièrement en juillet et août, lorsque les voyageurs recherchent la fraîcheur. Les journées s’étirent avec une lumière presque infinie, les routes sont dégagées, et les températures, plus clémentes, invitent à l’exploration. Avec plus de 150 volcans actifs, la destination séduit un nombre toujours plus important de visiteurs. Depuis 2010, le tourisme a explosé, pour atteindre 2 millions de touristes étrangers par an.

Les liaisons aériennes entre la France et l’Islande se concentrent principalement entre Paris et l’aéroport international de Keflavík, à 50 km de la capitale islandaise Reykjavik. Au départ de Paris-Orly, la low cost Transavia assure quatre vols directs par semaine (mardi, jeudi, vendredi et samedi), la low cost easyJet deux vols directs par semaine. Au départ de Paris-Charles de Gaulle, Air France dessert en vol direct Reykjavik à raison de deux fréquences hebdomadaires (mardi et jeudi), alors que la compagnie nationale islandaise Icelandair et PLAY, son challenger, proposent des fréquences quotidiennes. Icelandair assure jusqu’à trois vols quotidiens Paris-Reykjavik au pic de l’été. En plus, elle exploite un réseau domestique en Islande, permettant aux vacanciers de se rendre en avion vers différentes villes islandaises via la capitale.

Nice est la seule ville de province de l’Hexagone reliée en vol direct à Reykjavik, par Icelandair qui propose une fréquence quotidienne en juillet et août. Pour un voyage en partant d’autres villes comme Lyon, Marseille ou Toulouse, les vols avec escale (via Londres, Amsterdam, Barcelone ou Copenhague) sont fréquents, proposés par easyJet, Vueling, KLM ou SAS. En Suisse, Icelandair relie en vol direct Genève et Zurich à Reykjavik, et en Belgique, la low cost PLAY propose deux fréquences directes hebdomadaires entre Bruxelles et Reykjavik.

Les prix des billets d’avion entre la France et l’Islande varient selon les périodes. En plein été, il faudra compter environ 400 euros pour un billet d’avion aller-retour. Pour obtenir les meilleurs tarifs, il est conseillé de réserver plusieurs mois à l’avance, en utilisant des comparateurs de vols comme Easyvols ou Bourse des Vols. L’Islande étant membre de l’espace Schengen, les ressortissants français peuvent y circuler librement pour un séjour inférieur à 3 mois. Ils sont admis sur le territoire islandais sur présentation d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport dont la validité doit couvrir toute la durée de leur séjour.

L’été, de juin à août, est la période idéale pour découvrir l’Islande, grâce à des conditions météorologiques favorables et une accessibilité optimale des sites naturels. Les températures varient généralement entre 15 et 25°C. Les longues journées, marquées par le phénomène du soleil de minuit, permettent de profiter pleinement des panoramas. Les routes, y compris certaines pistes comme Kjöllur, sont ouvertes, rendant accessibles des zones reculées et des sites protégés comme le parc national de Thingvellir ou le volcan Fagradalsfjall.

Les amateurs de nature pourront profiter du climat doux pour effectuer des randonnées dans les Hautes-Terres (Landmannalaugar) ou dans les fjords de l’Est, et observer la faune, comme les oiseaux marins à Látrabjarg et les baleines à Húsavík. La découverte du pays pourra être enrichie par d’autres activités, telles que les baignades dans les sources chaudes (Blue Lagoon) ou l’exploration de grottes de glace. Terre de glace, l’île sait se montrer aussi festive, avec son Festival Viking à Reykjavik ou sa fête nationale le 17 juin.

L’Islande est reconnue comme l’une des destinations les plus coûteuses au monde, classée 5e pour le coût de la vie, avec des prix particulièrement élevés en raison de sa situation géographique et de sa dépendance aux importations. Les restaurants, les hôtels et les taxis, surtout à Reykjavik, affichent des tarifs plus élevés qu’en France. Pour exemple, un plat simple dans un établissement bon marché peut coûter 30 euros, tandis qu’un repas complet, avec boisson et café, dans un restaurant de gamme moyenne peut atteindre 100 euros. Une nuitée en auberge coûte entre 60 et 80 euros, un hôtel de standard international dépasse facilement 200 euros. Le taxi étant donc cher, les transports publics, comme les bus Strætó, ou la location d’une voiture sont des alternatives abordables.

La destination, de plus en plus fréquentée, cherche d’ailleurs à contrôler et limiter le nombre de visiteurs sur ses principaux sites. Il est judicieux de faire appel à un voyagiste pour ne rien manquer. Un circuit organisé offre des expériences exclusives et une logistique simplifiée grâce à l’expertise locale. Il garantit sécurité et flexibilité tout en réduisant le stress lié à l’organisation dans un environnement imprévisible. Spécialiste de l’Islande depuis plus de 30 ans, Island Tours organise des autotours à travers le pays. Expert des pays d’Europe du Nord, Quartier Libre propose différentes formules de vacances, du voyage accompagné à l’autotour en passant par un city break à Reykjavik, pendant la saison estivale comme pendant la saison hivernale. L’Office du tourisme islandais, via son site www.visiticeland.com et ses bureaux, offre une aide complète aux voyageurs : informations sur les sites, itinéraires, hébergements, transports et activités (randonnées, observation des baleines). Il fournit des conseils pratiques sur le climat, l’état des volcans, et le respect de l’environnement. À son bureau à Reykjavik, appelé Information Touristique Municipale, le personnel francophone assure un accueil personnalisé.

Vacances en Islande : fraîcheur, volcans et fjords sur fond de soleil de minuit 1 Air Journal

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