Le dispositif d’aide à l’insonorisation est géré par l’aéroport Nantes Atlantique – VINCI Airports, et financé par les compagnies aériennes, se poursuit avec 31 nouveaux dossiers d’aide à l’insonorisation acceptés ce 2 juillet, portant le nombre total de logements ayant déjà fait l’objet d’une aide à près de 2 200.
La procédure pour demander une aide à l’insonorisation est simple et peut être initiée à n’importe quel moment sur le site internet de l’aéroport Nantes Atlantique, en quelques clics seulement. La première étape validera l’éligibilité du logement. Le périmètre a été élargi en 2019 et couvre désormais 4 700 logements sur les communes de Bouguenais, Saint-Aignan-de-Grand-Lieu et Rezé.
L’aide est financée par les compagnies aériennes qui opèrent à Nantes Atlantique, via la taxe sur les nuisances sonores aériennes (TNSA). Le dispositif d’aide est intégralement géré par l’aéroport : de la réception des dossiers à leur instruction, en passant par la présentation en commission et le versement des aides.
« Nous disposons des équipes et ressources financières pour accélérer le traitement des demandes », a déclaré Hervé Bidet, directeur commercial et marketing de l’aéroport Nantes Atlantique – VINCI Airports. « Nous encourageons les riverains éligibles qui n’ont pas encore bénéficié de l’aide à l’insonorisation et qui souhaitent améliorer leur confort acoustique à déposer une demande. Les dossiers sont pris en charge immédiatement, dès leur dépôt. »
Le montant pris en charge est calculé en fonction du nombre de pièces du logement et de la zone du plan de gêne sonore. En moyenne, en 2024, l’aide à l’insonorisation s’est élevée à 15 000 euros par logement.
Au total, depuis le début de la campagne d’insonorisation en 2004, près de 2 200 logements ont déjà fait l’objet d’une aide à l’insonorisation pour un montant de 33 millions d’euros.
Les riverains concernés qui souhaitent entreprendre des travaux d’insonorisation sont invités à déposer une demande en ligne ou à contacter le numéro vert d’Espace 9, société spécialisée dans l’audit et les travaux acoustiques, missionnée par l’aéroport Nantes Atlantique.
Bertlondon a commenté :
8 juillet 2025 - 17 h 17 min
Tant mieux si ce dispositif existe et c’est sans doute préférable qu’il soit géré directement par Vinci plutôt que par l’Etat sinon il est probable que personne n’aurait encore reçu cette aide. Maintenant, on aura toujours un petit nombre de riverains qui se plaindront continuellement d’être dérangés par le bruit des avions lorsqu’ils sont dans leurs jardins, ou de ne pas pouvoir dormir la fenêtre ouverte… Que voulez-vous, nous vivons dans un pays de râleurs!
Nico9 a commenté :
9 juillet 2025 - 6 h 34 min
La question qui va en fâcher plus d’un, c’est :
Est-ce que ces logements éligibles étaient tous là avant la construction de l’aéroport ?
Aimsi que les gens qui y habitent ?
Parce que ceux qui ont décidé de construire et d’habiter à proximité de l’aéroport existant ont pris la décision et la responsabilité de subir le bruit en connaissance de cause.
Mais oui, je sais… Responsabilité n’est pas (plus) dans le dictionnaire français.
Bertlondon a commenté :
9 juillet 2025 - 19 h 13 min
Nico, cette question est au cœur du dispositif d’aide. Mais le critère pour en bénéficier n’est pas la présence avant / après l’aéroport (qui date des années 1930 il me semble). Non le critère est : construction / installation avant ou après la période durant laquelle le transfert à NDDL avait été déclaré d’utilité publique. En gros, tous les riverains éligibles doivent s’être installés dans cette zone sur la période 2010-2018 (jusqu’à ce que le gvt décide d’abandonner le transfert). Durant cette période, il est légitime de penser que certains ont payé leur maison / terrain plus cher (autour de St Aignan, Bouguenais ou Rezé) car il était prévu que l’aéroport déménage à NDDL.