En juin, la demande de transport aérien a progressé de seulement 2,6 %, un rythme inférieur à celui des mois précédents, selon les données mensuelles publiées par l’Association du transport aérien international (IATA).
La demande totale, mesurée en passagers-kilomètres payants (RPK), a augmenté de 2,6 % par rapport à juin 2024. La capacité totale, mesurée en sièges-kilomètres disponibles (ASK), a également augmenté de 3,4 % en glissement annuel. Le coefficient d’occupation du sol en juin s’est établi à 84,5 % (-0,6 ppt par rapport à juin 2024).
La demande internationale a augmenté de 3,2 % par rapport à juin 2024. La capacité a augmenté de 4,2 % sur un an et le coefficient de remplissage s’est établi à 84,4 % (-0,8 ppt par rapport à juin 2024). La demande intérieure a augmenté de 1,6 % par rapport à juin 2024. La capacité a augmenté de 2,1 % sur un an. Le coefficient d’occupation s’est établi à 84,7 % (-0,4 ppt par rapport à juin 2024).
« La croissance de la demande étant inférieure à l’augmentation de 3,4 % des capacités, les coefficients d’occupation ont reculé de 0,6 point de pourcentage par rapport à leurs records historiques. À 84,5 % à l’échelle mondiale, les coefficients d’occupation restent toutefois très élevés. Et avec une modeste croissance de 1,8 % des capacités observée sur les vols d’août, les coefficients d’occupation pour l’été boréal ne devraient pas s’éloigner de leurs récents records historiques », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l’IATA.
Selon Willie Walsh, le ralentissement du trafic aérien en juin s’explique par les perturbations liées au conflit militaire Israël-Iran. Les compagnies aériennes du Moyen-Orient ont enregistré une baisse de la demande de 0,4 % en glissement annuel. Leur capacité a augmenté de 1,1 % en glissement annuel et le coefficient d’occupation s’est établi à 78,7 % (-1,2 point de pourcentage par rapport à juin 2024). La situation sécuritaire de la région a particulièrement impacté le trafic sur les lignes vers l’Amérique du Nord (-7,0 % en glissement annuel) et l’Europe (-4,4 % en glissement annuel).
@AJ/DR
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