Le trafic aérien en Martinique connaît une nette progression depuis le début de l’année, porté principalement par les vols internationaux. Entre janvier et juin 2025, plus d’un million de passagers avaient transité par l’aéroport international Aimé-Césaire de Fort-de-France, soit une hausse de 4% par rapport à la même période de l’an dernier.

Le trafic international a progressé de 21%, une dynamique concentrée sur deux zones : le Canada et la Caraïbe anglophone. En Amérique du Nord, la fréquentation en provenance du Canada reste soutenue : +23% sur le semestre et +16% pour le seul mois de juin. De fait, l’offre aérienne s’est étoffée : Air Canada dessert désormais la Martinique jusqu’à six vols directs par semaine depuis Montréal-Trudeau et inaugurera cet hiver une liaison Toronto–Fort-de-France ; Air Transat assure entre deux et quatre rotations hebdomadaires selon la saison. À l’inverse, la clientèle en provenance des États-Unis marque le pas, en particulier sur la liaison Miami–Fort-de-France opérée par American Airlines.

Dans la Caraïbe internationale, la hausse est encore plus marquée : +42%. Cette croissance s’explique par un meilleur maillage régional, notamment avec la Barbade, où les liaisons aériennes ont été multipliées. Si l’international progresse, la clientèle hexagonale demeure majoritaire, transportée par trois compagnies aériennes françaises (1,2 million de passagers en 2024).

Air France opère des vols directs Paris–Fort-de-France au départ de Charles-de-Gaulle, parfois via Cayenne selon les dates. Air Caraïbes, spécialiste des Antilles, propose des vols quotidiens au départ de Paris-Orly. Corsair, plus compétitive sur les tarifs, dessert également la Martinique depuis Paris-Orly. Pour identifier les billets d’avion aux meilleurs prix, les voyageurs peuvent consulter des comparateurs tarifaires comme Promovols ou Skyscanner. En août, selon leurs données compilées, le billet aller-retour le moins cher en classe Économique s’élève à environ 970 euros, tandis qu’en basse saison (janvier à mars), il est possible de voyager pour moins de 590 euros.

Pour les professionnels du secteur, ce volume de plus d’un million de passagers aériens représente un record à mi-année pour la Martinique, et la tendance pourrait se poursuivre au second semestre. Une bonne nouvelle pour le secteur touristique, porté par les nombreux atouts de l’île, qui offre un bon équilibre entre nature, culture et art de vivre, adapté à tous les types de séjours de vacances.

Surnommée « l’île aux fleurs », la Martinique séduit par ses plages de carte postale comme celle des Salines à Sainte-Anne, ses espaces naturels préservés (réserve de la Caravelle, Montagne Pelée) et son riche patrimoine culturel. Fort-de-France met en valeur ses édifices emblématiques (bibliothèque Schœlcher, cathédrale Saint-Louis) et ses marchés colorés. Les musées tels que la Savane des Esclaves ou l’Habitation Clément racontent l’histoire et la culture créole.

Cette combinaison entre offre touristique variée et desserte aérienne dense depuis la Métropole explique la fidélité de la clientèle française. Aux métropolitains qui souhaitent optimiser leur séjour, il leur est conseillé de réserver auprès d’une agence de voyages. Les voyagistes grand public comme Voyages Leclerc ou TUI proposent des circuits pour tous les budgets, tandis qu’Exotismes, spécialiste des vacances dans les îles, se distingue par une large gamme d’hébergements, de la résidence balnéaire à la villa de luxe. Enfin, le site de l’office Martinique Tourisme fournit tous les conseils pratiques pour profiter de la destination.

Voyage en Martinique : fréquentation record à l’aéroport de Fort-de-France 1 Air Journal

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