En 2024, New York a accueilli 64,5 millions de visiteurs, enregistrant ainsi son deuxième meilleur résultat historique. Mais au-delà du nombre, c’est la qualité du public qui retient l’attention : la ville attire de plus en plus de voyageurs à haut revenu, un segment devenu stratégique pour son modèle économique.

Quelque 10,7 millions de touristes « premium » ont séjourné dans la métropole américaine l’an dernier, soit une hausse de 23% par rapport à 2019, selon les chiffres de l’office de tourisme New York City Tourism + Conventions, cité dans un reportage de BFMTV. Ces voyageurs ont un impact économique « trois fois supérieur à la moyenne » aux Etats-Unis. L’an dernier, les retombées globales du tourisme new-yorkais ont atteint 79 milliards de dollars, dont 51 milliards de dépenses directes. Une part croissante de ces dépenses provient du segment haut de gamme, qui façonne désormais l’offre touristique de « la ville qui ne dort jamais ». Celle-ci mise sur des expériences exclusives telles que des visites privées du Metropolitan Museum of Art, des parcours gastronomiques dans Harlem ou encore des essayages haute couture à SoHo.

Cette orientation vers le haut de gamme a des répercussions directes sur l’hôtellerie et la restauration, avec une multiplication des adresses étoilées et l’ouverture d’établissements prestigieux comme le Waldorf Astoria, dont le spa Guerlain illustre cette montée en gamme. Le tarif moyen d’une nuit d’hôtel en 2023 s’établissait déjà à 300 dollars, confirmant l’évolution vers un marché plus sélectif. À qualité égale, un verre de vin rouge coûte au bas mot 14 dollars à New York (hors pourboire !) contre 6 ou 7 euros à Paris. Heureusement, se rendre en avion à New York n’a jamais été aussi abordable. L’année 2025 marque un tournant pour les tarifs aériens transatlantiques. Après une envolée des prix au lendemain de la pandémie, les billets France–New York reviennent à des niveaux comparables à ceux d’avant le Covid.

Pas moins d’une vingtaine de compagnies aériennes connectent désormais la France à la métropole américaine, que ce soit en vol direct ou via des escales en Europe. Air France, Delta Air Lines, American Airlines, United Airlines, French bee ou encore La Compagnie sont parmi les principales compagnies aériennes opérant des vols directs sur cet axe transatlantique très fréquenté. Pour cette rentrée, selon les données compilées des comparateurs tarifaires, le prix moyen d’un billet aller-retour en classe Économique s’élève en moyenne à 660 euros en septembre et à 550 euros en octobre, soit une baisse de 7 à 10% par rapport à l’an dernier. A l’heure où nous publions cet article, nous trouvons encore des billets d’avion aller-retour entre Paris-Orly et New York-Newark, à un tarif exceptionnel, à savoir 248 euros (sans option bagage en soute) sur la low cost French bee pour un voyage d’une semaine en octobre prochain.

La France occupe une place de choix dans la stratégie touristique new-yorkaise. En 2024, 788 000 voyageurs français ont visité la Grosse Pomme, générant 1,6 milliard de dollars de dépenses, selon New York City Tourism + Conventions. Le marché français, troisième derrière le Royaume-Uni et le Canada, illustre l’attrait durable de New York, même si certains boudent les Etats-Unis de Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche. Pour passer des vacances aux États-Unis, un passeport biométrique valide est obligatoire, ainsi qu’une autorisation électronique ESTA à demander en ligne avant le départ. Il est également recommandé de souscrire une assurance santé internationale, les frais médicaux étant particulièrement élevés aux États-Unis.

Trump ou pas, New York conserve toute son attractivité : grands événements culturels, énergie urbaine, shopping et patrimoine mondialement connu restent des arguments forts. Les incontournables, Statue de la Liberté, Empire State Building, Times Square, Ellis Island ou encore le pont de Brooklyn, s’ajoutent à des lieux plus prisés par les amateurs de culture ou de balades : le MoMA (Musée d’Histoire Naturelle), la High Line, Central Park ou les quartiers effervescents de SoHo et Williamsburg. Chaque année, de nouvelles expositions et attractions viennent renouveler l’expérience.

Destination orientée haut de gamme donc, New York est onéreuse : nuitées d’hôtel, repas et visites pèsent rapidement sur le budget. Toutefois, des solutions permettent de réduire les coûts. Les pass touristiques (New York CityPASS, All Inclusive Pass) donnent accès à plusieurs sites emblématiques à tarifs préférentiels. De plus, de nombreuses activités sont gratuites : traverser le pont de Brooklyn, flâner à Times Square ou Central Park, ou embarquer sur le Staten Island Ferry, qui offre l’une des plus belles vues sur Manhattan et la Statue de la Liberté, sans frais.

Pour optimiser le coût global des vacances newyorkaises, il est conseillé d’opter pour un voyage organisé incluant billet d’avion, hébergement et activités, via une agence de voyages. Le visiteur pourra obtenir des prix négociés, meilleurs que s’il réservait lui-même séparément, surtout pour séjourner dans un hôtel de luxe. Les généralistes comme Fram ou TUI proposent une large gamme de produits aux Etats-Unis, du court séjour à New York au circuit organisé à travers le pays. Pour celui qui préfère voyager individuellement, seul, en couple, ou en famille nombreuse, le voyagiste Comptoir des Voyages organise des séjours sur mesure, offrant entre autres des visites en immersion dans les quartiers Queens, Brooklyn, Harlem, SoHo, etc. À noter son programme « New York on Wheels », adapté aux personnes à mobilité réduite, qui permet de découvrir la Grosse Pomme en fauteuil roulant.

Tourisme : New York, de plus en plus haut de gamme 1 Air Journal

@Office du tourisme des Etats-Unis