L’année 2025 confirme la résilience et l’attractivité de Paris en tant que destination touristique majeure, avec un trafic aérien en progression, une fréquentation hôtelière dynamique et un bilan estival solide, un an après les Jeux Olympiques.
Les aéroports parisiens, Paris-Charles de Gaulle (CDG) et Paris-Orly, maintiennent leur rôle de portes d’entrée internationales clés. En 2025, ils ont enregistré une fréquentation cumulée en hausse de plus de 4%, atteignant 61,6 millions de passagers entre janvier à fin juillet et confirmant la continuité de la reprise aérienne. Cette croissance est portée par des marchés stratégiques, notamment l’Arabie Saoudite (+66% de réservations), les Émirats Arabes Unis (+11%), l’Asie du Sud-Est (+19%), les États-Unis (+1%) et le Canada (+9%). Les vols vers Paris proviennent ainsi d’une diversité de marchés, au service tant du tourisme de loisirs que des séjours d’affaires.
Le Grand Paris devrait accueillir plus de 37 millions de touristes cette année, selon Paris Je t’aime (ex-office du tourisme de Paris). L’été 2025 a présenté une stabilité générale dans la fréquentation touristique, comparable à l’été 2023, malgré les défis post-événementiels liés aux Jeux Olympiques de 2024. La capitale française a enregistré une progression de 8% de fréquentation touristique avec un différentiel positif notable dans la petite couronne autour de Paris (Seine-Saint-Denis +16%, Hauts-de-Seine +9%, Val-de-Marne +5%). Cette tendance confirme un effet de report et d’élargissement du périmètre touristique incluant les départements voisins.
Le tourisme hôtelier en pleine évolution
Le secteur hôtelier parisien affiche une santé robuste, avec un taux d’occupation en hausse de près de 10% au début de la saison estivale 2025 par rapport à 2024. Plusieurs facteurs expliquent cette dynamique, parmi lesquels la croissance de la clientèle internationale, notamment asiatique (+4,8% d’arrivées aériennes), nord-américaine (+8,1%) et européenne (+20% de visiteurs en provenance de pays clés comme l’Espagne, l’Italie et la Belgique).
Les établissements parisiens adoptent aujourd’hui un modèle hybride combinant hébergement classique, espaces de coworking et formules adaptées à la « workation » (contraction en anglais de work et de vacation), répondant à une clientèle mêlant travail et loisirs lors de séjours prolongés. Les grands groupes hôteliers tels que Mandarin Oriental, avec l’ouverture du Lutetia entièrement restauré, et le groupe Barrière, avec la Maison Barrière Vendôme, misent sur des concepts luxueux et personnalisés mêlant confort, design et espaces professionnels. D’autres acteurs comme Experimental Group et Hilton développent des hôtels « lifestyle » intégrant espaces bien-être, restaurants haut de gamme et espaces de travail, tandis que des établissements comme le Bus Palladium marient héritage culturel et modernité.
Par ailleurs, la montée des hôtels écoresponsables constitue une tendance forte, les grands groupes investissant dans le développement durable avec des initiatives pour réduire l’empreinte carbone, économiser l’énergie et valoriser l’artisanat local. Cette orientation s’inscrit dans la demande croissante des voyageurs pour un tourisme plus responsable. Sur le plan économique, le revenu par chambre disponible (RevPAR) est attendu en hausse de 2,3% en 2025 à Paris, portant témoignage d’une montée en gamme et d’une meilleure rentabilité.
L’essor d’une hôtellerie indépendante et élégante
Aujourd’hui, se développe dans la capitale française nouvelle gamme intermédiaire de boutique-hôtels de charme qui se positionne entre les grandes chaînes internationales standardisées et les petits hôtels bon marché. Ces établissements à taille humaine s’adressent à une clientèle d’affaires en semaine, tout en affichant un fort taux de remplissage le week-end grâce à une clientèle loisir. Dans cette gamme intermédiaire, le groupe KM Hotels Collection incarne l’un des visages les plus innovants et indépendant. Fondée par Karim Massoud, ancien acteur majeur du tourisme et investisseur à succès depuis plus de trente ans (Go Voyages, Promoséjours, Plus Voyages), l’enseigne KM Hotels Collection repose sur un modèle d’hôtels à dimension moyenne, centrés sur la qualité du service, la proximité et le confort du séjour. Ce positionnement défend une hôtellerie française authentique, à la fois élégante et accessible, où le contact humain prime. Le groupe ambitionne de constituer un parc de vingt hôtels à Paris, en détenant murs et fonds de commerce, afin de maîtriser autant la qualité que la cohérence de l’offre.
Son boutique-hôtel près de la gare Saint-Lazare, baptisé Le 12, illustre parfaitement cette philosophie. Conçu par l’architecte Elsa Joseph, cet établissement quatre étoiles marie esprit industriel et touches lumineuses dans 30 chambres imaginées pour le calme et le bien-être. On y trouve un sauna finlandais, une salle de sport et un espace café convivial, pensé à la fois pour les voyageurs et les habitants du quartier. Comme les autres boutique-hôtels du groupe (Le 10 bis, Le 37 bis et Le 46), il reflète l’essence de KM Hotels Collection, qui se targue d’offrir une hospitalité personnalisée portée par le sens du détail et une certaine élégance discrète. Ses adresses cultivent une atmosphère intime, loin des chaînes internationales, et renforcent l’image d’un savoir‑faire français à la fois indépendant, innovant et durable.
Une croissance durable pour la fin d’année
Les prévisions pour la fin d’année 2025 restent encourageantes avec une forte augmentation des réservations aériennes, surtout depuis les marchés du Moyen-Orient et d’Asie du Sud-Est. Paris conserve également son attractivité pour les séjours d’affaires qui bénéficient de la connectivité des aéroports Paris-CDG et Paris-Orly, et de l’innovation hôtelière. En résumé, le tourisme parisien en 2025 montre une vitalité équilibrée entre reprises qualitative et quantitative, tout en rebondissant sur les nouvelles attentes des voyageurs et en intégrant les retombées durables des Jeux Olympiques de 2024.
nickel a commenté :
28 octobre 2025 - 12 h 28 min
Une claque de plus à tous les écolo-bobo-gauchos qui nous prédisaient la fin définitive du transport aérien, la décroissance dans le domaine de l’aviation, le retour à des vacances de proximité, l’abomination sans appel des transport en avion, on en passe et des meilleurs. Bref, une fois de plus, ils ont pris leurs désirs pour des réalités et se sont bien “plantés”. A l’horizon 2035 c’est presque 8 milliards de passagers annuel qui sont attendus, les carnets de commande des compagnies aériennes n’ont jamais été aussi pleins, et ce ne sont pas quelques conflits armés qui endigueront cette progression. Que cela plaise ou non, l’homme a soif de découverte, est de plus en plus mobile, est curieux – également – de destinations lointaine et il faudra s’y adapter plutôt que de chercher à réduire, voire empêcher cette tendance en multipliant contraintes, taxes, impôts et autres législations tout autant liberticides qu’idiotes. La politique de l’UE et celle de la France qui consiste a matraquer l’industrie aérienne en surtaxant les compagnies aériennes et les passagers (directement et indirectement) n’a que pour seule et unique conséquence de pénaliser les industries françaises et européennes en donnant encore plus de chances et d’atouts à leurs concurrents étrangers qui ne sont nullement soumis à ces contraintes. C’est littéralement “flinguer”, croissance, emplois et créations de richesse chez nous, au profit de ceux qu’on prétend vouloir combattre par des barrières douanières. Bref, l’UE et la France (250M d’âmes, face au reste du monde, à savoir 8 milliards d’habitants, c’est à dire une poussière de pseudo-influence) marchent sur la tête et sont totalement à contre-courant des tendances qui dessinent le monde. Il serait temps de reprendre le train en marche et de soutenir nos industries et notre croissance plutôt que la détruire de façon dogmatique et totalement irresponsable. Avec ou sans nous, le monde bougera plus et voyagera plus, que cela nous plaise ou non…
beurk a commenté :
28 octobre 2025 - 15 h 05 min
On parle de volume de touristes, mais on ne parle pas de valeur… or l’on sais que l’Espagne, qui accueille moins de touristes, engendre plus de revenus. La difficulté de la France est de retenir les touristes pour qu’ils prolongent leur séjour et ne soit pas qu’en “escale”. La moyenne de nombre de nuités par touriste est bien faible en France que dans beaucoup d’autres pays qui, à priori, attirent moins. Il est vrai que lorsqu’un asiatique arrive à Paris, se fait harcelé pour ne pas dire estampé par de faux chauffeurs de taxis, empruntent l’autoroute du nord, s’arrête dans les embouteillage Porte de la Chapelle (qui en dépit des travaux pour les JO est redevenu un cloaque de SDF, drogués et migrants), arrivent dans hôtel où ils ne sont pas forcément bien reçu et qui n’offre souvent pas de climatisation, déambule dans Paris où ils se font harcelés par des roumaines agressives, entendent non stop dans le métro que des pick-pockets sont en actions, et se font rouler dans la farine dans des brasseries douteuses avec une nourriture surgelée à des prix exhorbitants, il n’a plus qu’une seule envie : écourter son séjour pour filer à Londres… Cqfd. Comme le sujet de l’insécurité et de l’accueil sont totalement ignorés en France, nous allons continuer à “pousser” nos visiteurs dehors…
Anna Stazzi a commenté :
29 octobre 2025 - 9 h 20 min
Un seul conseil:
Débarricadez-vous, éteignez votre télé, cessez de croire tout ce que vous gobez et faites un tour à Zürich, Francfort, Hambourg, Londres, Dublin, Durban, Barcelone, Rome, Milan, New York, San Francisco, Venise, Los Angeles, Rio de Janeiro, Mexico, São Paulo, Johannesburg, Cape Town, Nairobi etc ..
Quant au gain par nuitée/séjour, les Français sont plus malins que vs ne le suggérez et travaillent à cette question depuis plus d’un an.
Nul doute qu’ils sauront faire le meilleur usage de votre commentaire.
beurk a commenté :
29 octobre 2025 - 10 h 16 min
Pour info, j’ai fait 72 fois le tour du monde dans le cadre de ma carrière professionelle (qui est loin d’être finie)… Je visité quasiment 78% des pays de la planète (des plus sympathiques, au plus dangereux, avec un garde du corps parfois) et je crois être à même de juger en fonction de toutes mes expériences qui me conduisent à “enregistrer” en moyenne, plus de 200 vols (AR) par an. Je n’en fait aucune “gloriole” mais s’agissant du “débarricadez-vous”, croyez-moi c’est fait… Un grand merci de votre sollicitude au demeurant, mais permettez moi un conseil tout amical et plein de prévenance. Lorsqu’on a strictement rien à dire de constructif, il est parfois préférable de se taire très chère Anna.
Anna Stazzi a commenté :
30 octobre 2025 - 8 h 23 min
Merci, j’en ai autant au compteur.
Si votre expérience est celle que vous annoncez, j’ai du mal à accréditer l’idée que vous envisagiez l’herbe plus verte chez le voisin.
C’est naïf parce qu’irréaliste et totalement faux par rapport à la réalité rêvée que vs accordez à d’autres pays.
Troublant pour qqu’un qui prétend voyager/avoir voyagé.
Le verre obstinément à moitié vide.
Quand avez-vous pris la dernière fois un train au départ de Zürich ?
lumiere a commenté :
31 octobre 2025 - 17 h 07 min
Vous portez bien votre nom: Stasi (Ministerium für Staatssicherheit), ou police de la pensée…
DAVE a commenté :
29 octobre 2025 - 9 h 13 min
@ nickel et beurk Vous avez tellement raison. Malheureusement nous continuons de foncer dans le mur et nos démocraties deviennent pour le coup “illibérales”. La voix du peuple n’est non seulement pas entendu, mais pas respectée.
gravlax a commenté :
29 octobre 2025 - 17 h 01 min
Quand mes invités arrivent à Paris de l’étranger et que lorsqu’on franchit la frontière entre Paris et la banlieue à certaines “portes” (Bagnolet ou la Chapelle, notamment) et que je leur dit qu’on est arrivé à Paris, ils ne veulent pas me croire… Je n’ose plus utilser avec eux le RER (qui est souvent plus rapide qu’un taxi) tellement la faune est devenue insupportable, surtout si vous avez le malheur de prendre la rame qui s’arrête à toutes les stations. Dans Paris, on verrouille désormais sac à dos, poches, et autres sacs et on prend surtout soin de ne pas sortir son portable dans le métro ou dans d’autres endroits de la capitale… pas étonnant que les touristes restent moins longtemps en France que dans d’autres pays, la France d’aujourd’hui fait fuir toute personne normalement constituée. Entre le peu d’accueil, la sous-maitrise de l’anglais – quand les professionnelles veulent bien utiliser quelques mots de cette langue – la saleté (de Paris en premier lieu), la cherté des transports en train (quand ils sont disponibles) et l’insécurité croissante, les pouvoirs publics ont du pain sur la planche pour essayer de faire rester plus longtemps les français sur notre territoire. Bonne chance !
Ah Bon ? a commenté :
29 octobre 2025 - 17 h 53 min
C’est drôle, quand les chiffres de 2024 étaient mauvais, tout le monde trouvaient cela normal (et en profitaient pour dézinguer les JO), mais quand en 2025 les chiffres sont très positifs, on retrouve nos “VRP franchouinards Cnewsolâtres”.
Soit les touristes sont de dangereux masochistes qui s’ignorent
Soit nos pleureuses pathétiques sont sur un disques rayés Bolloresque…
Dans les deux cas je préfère me réjouir de ces chiffres (oui je sais ce n’est pas français qu’être – un peu- positif)
jpc a commenté :
30 octobre 2025 - 11 h 57 min
il existe bien des “economistes” qui affirment que la france a une situation florissante et que 3400 milliards de dettes n’est qu’une rigolade et que nous ne les rembourseront jamais _ben voyons _ En attendant on est sur le chemin des 100 milliards d’interets annuels (plus que l’impôt sur le revenu) Les français sont déjà imposés et taxés plus que n’importe quel pays et le système prepare des outils pour siphonner notre épargne / Ah oui, ça va tres bien.
Ah Bon ? a commenté :
1 novembre 2025 - 1 h 37 min
raison de plus pour se réjouir quand certains chiffres sont bon, CQFD…
Anna Stazzi a commenté :
30 octobre 2025 - 18 h 24 min
Je partage tout à fait votre avis.
Les chiffres sont bons, et il faut s’en féliciter.
Les Français sont d’anxieux névrosés, au ventre plein, à se plaindre qu’il fasse beau ou non.
J’ai des difficultés à croire que les commentateurs de ce site voyagent hors de leur canapé à lire les propos geignards du « jamais assez bien », faisant des comparaisons avec des pays idylliques complètement fantasmés.
Hoc a commenté :
1 novembre 2025 - 17 h 20 min
Mais il faudrait apprendre à lire, les chiffres ne sont pas bons : Le transport aérien européen perd du terrain.
L’offre de vols long courriers des 3 principaux acteurs européens a peu progresséeavec une augmentation de 14 % pour Air France , de 16 % pour Lufthansa et une baisse de 1 % pour British Airways alors que les compagnies extra européennes ont vu leur croissance bondir avec + 651 % pour Turkish Airlines, +914 % pour Qatar Airways et + 357 % pour Emirates.
Le soutien stratégique de leurs Etats et un accès facile au continent européen conduit les passagers européens à passer par leurs hub au détriment des hub européens.
C’est dans ce contexte que les patrons d’ Air France et de Lufthansa ont plaidé en octobre pour des règles du jeu équitables, les compagnies européennes n’ayant pas mêmes contraintes réglementaires, les mêmes taxes et ne bénéficient d’avantages accordés aux autres compagnies.
La place aérienne de Paris DÉCROCHE ! Et ce n’est que le début !