Le premier opérateur à Heathrow avec plus de la moitié des créneaux de vol, le groupe IAG qui regroupe British Airways et Iberia se montre plus partagé : son PDG Willie Walsh ne croit guère à la construction de cette troisième piste « faute de vision et de leadership politique ». Et outre l’arrivée de la concurrence low cost, il n’apprécie pas du tout le financement de ce projet par les passagers existants – et donc les compagnies aériennes ; IAG n’avait d’ailleurs pas soumis de point de vue à la Commission.
Côté opposition, la moins surprenante a été celle du maire de Londres Boris Johnson qui avait déjà promis de « s’allonger devant les bulldozers » si jamais les travaux commençaient. Ce dont il doute de toute façon en raison des multiples manouvres juridiques qui viendront enrayer le lancement du projet. Rappelons qu’il soutenait une quatrième option, la construction d’un aéroport entièrement neuf dans l’estuaire de la Tamise (avec un coût de 170 milliards à la clé). Chez Ryanair, Kenny Jacobs affirme qu’il est « un fait avéré que des pistes additionnelles à Stansted et Gatwick pourraient apporter bien plus rapidement que n’importe quelle troisième piste à Heathrow » des solutions à la crise de capacité de la capitale britannique ; la low cost voudrait voir les trois aéroports se doter d’une troisième piste, seule solution pour résoudre cette crise « pour les cent ans à venir ». Publié le 2 décembre 2025 à 09h00
Antoine a commenté :
2 juillet 2015 - 11 h 37 min
Cette troisième piste à Heathrow est un véritable serpent de mer ! Elle ne verra probablement jamais le jour car trop préjudiciable sur le plan politique et compliqué sur le plan administratif et financier (un quartier entier est à exproprier).
La meilleure des décisions c’est une 2eme piste à Gatwick avec un nouveau terminal au sud + une 2eme piste et un nouveau terminal à Stanstred (à l’est), à la fois sur le plan technique et en terme de cout politique et financier.
Construire un nouvel aéroport sur une ile artificielle est un non sens économique quand en sait que Garwick est Stansted peuvent doubler leurs capacité d’accueil avec les aménagements que j’ai cité ci-dessus.
bencello a commenté :
2 juillet 2015 - 12 h 27 min
Quelle que soit la solution proposée, la question bonus est aussi de savoir qui paye: l’Etat donc le contribuable, ou les opérateurs aéroportuaires (privés), donc les compagnies aériennes, donc les passagers.
Dans ce deuxième cas, parle-t-on des compagnies aériennes ou passagers actuels ou des compagnies aériennes / passagers futurs?
Quelque chose me dit que les discussions ne sont pas prêtes d’aboutir, surtout en rajoutant les délais d’expropriation.
Comparativement, les discussions pour le nouvel aéroport pékinois ont été plus “rapides”…
Pépère a commenté :
2 juillet 2015 - 15 h 13 min
Bien vu ! Les négociations à Pékin n’avaient pas lesmêmes contradicteurs, ou du même poids..
Erik de Nice a commenté :
3 juillet 2015 - 1 h 06 min
C’est bien @ANTOINE…
AU MOINS, VOUS,VOUS ‘SAVEZ”!!!
POUAHAAHAHAHAHAHAH!!!! CHARLOT…
Erik de Nice a commenté :
3 juillet 2015 - 1 h 08 min
A Londres, ils ont besoin de votre avis…. sûr!!!
Antoine a commenté :
3 juillet 2015 - 9 h 39 min
Je ne sais pas si à Londres ils ont besoin de mon avis mais ce qui est sûr c’est qu’Air Journal n’a pas besoin de vos commentaires…