Le Cambodge vient de conclure un accord commercial d’envergure avec les États-Unis, issu de négociations menées par Sun Chanthol, vice-premier ministre cambodgien. Selon Bloomberg, le royaume s’engage à supprimer intégralement les droits de douane sur les produits américains et à acquérir jusqu’à 20 avions Boeing 737 MAX, une mesure destinée à résorber le déséquilibre commercial persistant entre les deux pays.
La compagnie nationale Air Cambodia serait actuellement en négociations pour acheter 10 appareils 737 MAX, avec une option sur 10 supplémentaires. Aucun détail n’a encore été communiqué sur le montant de la transaction ou le calendrier de livraison.
Cette annonce intervient dans un contexte où l’administration Trump avait initialement imposé une taxe douanière de 49 % sur les exportations cambodgiennes, menaçant de déstabiliser le secteur-clé de l’habillement et de la chaussure, vital pour l’économie locale. Face aux protestations et après la médiation américaine portant notamment sur un cessez-le-feu frontalier entre la Thaïlande et le Cambodge, la taxe a finalement été abaissée à 19 %, une réduction saluée par Phnom Penh comme une « bouffée d’oxygène » pour le tissu industriel cambodgien, qui compte près d’un million d’emplois directs.
Le contrat avec Boeing pourrait toutefois susciter des tensions géopolitiques : la société chinoise COMAC, à l’origine du C919, fait pression pour placer ses appareils auprès de la nouvelle flotte cambodgienne, mettant en lumière la rivalité industrielle croissante entre la Chine et les États-Unis dans l’aéronautique civile.
D’un point de vue commercial, le Cambodge présente un excédent structurel avec les États-Unis, ses exportations de vêtements, de chaussures et de produits agricoles représentant près de 37 % de ses ventes totales à l’international pour 2024, et 25 % du PIB national, d’après les chiffres officiels. Les importations américaines demeurent pour leur part bien plus modestes.
La flotte de la compagnie nationale Air Cambodia se compose aujourd’hui de 2 Airbus A320-200, 1 Airbus A321-200, 2 ATR 72-500 et d’ 1 ATR 72-600.
Plusieurs pays ont récemment négocié une baisse des droits de douane avec les États-Unis en échange de commandes d’avions Boeing, dans le cadre d’accords commerciaux visant à équilibrer la balance des échanges et à soutenir l’industrie aéronautique américaine. L’Indonésie s’est engagée à acheter 50 avions Boeing en échange de l’abaissement des droits de douane sur ses exportations à 19%. Hanoï a accepté un taux de droits de douane dit de « réciprocité » (autour de 20%) sur ses exportations vers les États-Unis. En échange, le Vietnam a ouvert son marché aux produits américains, notamment via des commandes significatives d’avions Boeing. Les détails de l’accord global n’ont cependant pas tous été publiés. Au Japon, Tokyo fait également partie des pays ayant obtenu avec Washington une réduction des taxes douanières tout en ouvrant son marché aux avions Boeing, dans le cadre d’un accord conclu en juillet 2025 portant sur l’achat de 100 avions Boeing.

CHECK LAST a commenté :
5 août 2025 - 11 h 43 min
J espère qu Airbus va déposer une plainte à l OMC pour pratique commerciale illégale
Tous les cafards vont avoir un orgasme et oseront dire que tout ce cirque n est pas de la vente forcée
MDR ! En tête l illettré qui n y connait que dalle dira que c est la loi de “la concurrence”
Les amerloques pourris tricheurs et corrompus jusqu à l os pratiquent le racket mafieux ce n est pas nouveau ils imposaient des contrats d exclusivité illégaux aux compagnies US qui étaient clientes Airbus dans les 90s pour empêcher l Européen de s implanter sur le marché ricain l OMC a donné raison à Airbus
Le chantage de trompe le perché orange essaie de refaire la cerise de boing le criminel qui ne pourrait jamais placer ses enclumes préhistoriques tant les compagnies préfèrent les Airbus qui a 80% du marché monocouloirs
trompe et boing le tocard trichent pour vendre leurs avions merdiques et les tocards n admettront jamais la vérité ..
Tilo a commenté :
6 août 2025 - 10 h 33 min
Hé oui bouffon c’est la loi de la concurrence t’a les boules hein mais c’est pas fini il va y en avoir d’autres si tu ne le sais pas où tu fais semblant de pas le savoir Boeing avait demandé au compagnie aérienne de ne pas faire d’annonce au salon du Bourget 2025 suite au crash du 787-8 d’Air india, ses annonces de commandes d’avions ont sans doute était reportés pour être annoncés au salon du Dubaï air show 2025 qui arrive bientôt et là tu va gerbé .
Mdr il faut que Airbus dépose plainte à l’omc t’es un vrai petit fayot toi un petit rapporteur ” maîtresse Sylvain il à triché il à une calculatrice qu’il cache en dessous et il copie sur moi” tu sais mon vieux Airbus ne va pas se plaindre et l’OMC ne va rien faire Trump est un des dirigeants les plus puissants aux monde toi tu t’es insignifiant t’es une poussière dans un dessert qu’est tu veux faire.
Dugland a commenté :
5 août 2025 - 13 h 43 min
En gros, une compagnie qui a actuellement 6 avions dont 3 ATR va acheter 20 moyen courrier… Un vrai besoin en effet… On est vraiment dans le grand n’importe quoi !!
Ah Bon ? a commenté :
5 août 2025 - 15 h 11 min
tout est dans les détails. Qui des délais de livraison, des options ? des confirmations à venir ….
Il y a toujours moyen de calmer le gouvernement Trumpiste, puis plus tard d'”aménager” la commande et les livraisons, une fois le la menace passée…
Pas si cool a commenté :
5 août 2025 - 13 h 47 min
Le marché des avions neufs devient faussé par ces négociations inattendues et cette pression économique à tout va…. !!!
L’Europe et la Suisse vont acheter des Boeing pour faire réduire la taxes sur les vins et le Chocolat, les produits de luxe ou les Montres, ……
Cette opération va renflouer les caisses de la compagnie Boeing mais ne va en aucun cas garantir un avion fiable et performant.
rv2Lyon a commenté :
5 août 2025 - 14 h 24 min
Il est triste pour un CEO d’entreprise de dire que sa survie et son économie ne passe que par la pression d’un président qui n’a pas une grande compréhension de l’économie en dehors de piquer des crises de colère et de virer tous ceux qui ne sont pas d’accord avec lui. Boeing n’en ressortira pas grandi et les acheteurs encore moins.
Tilo a commenté :
5 août 2025 - 14 h 37 min
Tous les coups sont permis ont n’est pas dans le monde des bisousours.
Anna Stazzi a commenté :
5 août 2025 - 15 h 37 min
👍🏻
Certains semblent le découvrir.
Quid de la LOT, qui signait un accord clé avec Embraer quelques semaines avant d’acheter une brassée de A220 ?
Idem.
Les Européens couinent et surjouent l’effroi, mais le jeu est identique; seulement plus élégamment emballé.
Humiliation de Boeing a commenté :
5 août 2025 - 19 h 18 min
” une mesure destinée à résorber le déséquilibre commercial persistant entre les deux pays. ”
Tout est dit !
Humiliant pour Boeing de voir Mr Trump imposer des ventes aux forceps !
Il faut bien que Boeing lourdement endetté renfloue les caisses !
Tilo a commenté :
6 août 2025 - 0 h 45 min
Y a rien d’humilliant vous êtes juste dégoûtés de voir toutes ses commandes parce que la vérité vous souhaitez la mort et la disparition de Boeing depuis des années chauvins que vous êtes, avec une image ternie par des déboires ces derniers années même si Boeing va un peu mieux cette année c’est très difficile pour eux actuellement de vendre des avions civils aussi facilement qu’airbus, les compagnies aériennes achetent des Airbus les yeux fermés
Boeing c’est plus compliqué donc lorsqu’il y a une opportunité comme celle là ils vont la saisir bien sûr même si c’est pas très glorieux.
Dugland a commenté :
6 août 2025 - 11 h 18 min
Les américains ne sont pas du tout chauvins, isn’t it ?
CecildeMille a commenté :
6 août 2025 - 9 h 20 min
La liste s’allonge des pays qui vont “préférer” Boeing à Airbus pour limiter les augmentations des taxes mises en place par les USA : donc, aujourd’hui le Cambodge après la Thaïlande, l’Indonésie et surtout le Japon. Airbus peut se poser des questions au constat de cet effet indirect des nouvelles taxes qui va incontestablement, et de façon très prévisible (j’en ai déjà parlé ici même il y a trois semaines), le pénaliser.