Un quart de siècle après son premier vol à destination d’Entebbe, Emirates dresse le bilan d’une présence continue en Ouganda, marquée par 2,8 millions de passagers transportés, des investissements communautaires et un engagement renforcé envers le tourisme local.
Vingt-cinq ans se sont écoulés depuis que le géant du transport aérien Emirates a inauguré sa ligne entre Dubaï et Entebbe, en 2000. Depuis, la compagnie émiratie a effectué plus de 15 900 vols et a transporté près de 2,8 millions de passagers, reliant l’Ouganda à un vaste réseau international via son hub de Dubaï. L’évolution de cette route illustre la stratégie patiente et progressive d’Emirates en Afrique. À son lancement, la ligne n’était opérée que trois fois par semaine et desservait également Nairobi puis Addis-Abeba, avant de devenir un vol direct en 2007. En 2015, la compagnie a introduit le Boeing 777‑200LR, remplaçant l’Airbus A330‑200 et augmentant la capacité de sièges de 12 %. Aujourd’hui, Emirates est la seule compagnie internationale à proposer une Première Classe depuis et vers Entebbe, grâce à son Boeing 777‑300ER triclasse.
Depuis deux ans, Emirates collabore activement avec l’Uganda Tourism Board (Office du tourisme de l’Ouganda) pour stimuler les arrivées touristiques. La compagnie met en avant les atouts du pays : paysages naturels spectaculaires, faune sauvage, sports d’aventure ou encore la richesse culturelle des communautés locales.
Ces efforts portent leurs fruits : depuis janvier 2025, Emirates a enregistré une hausse de 16 % du trafic passagers entre Dubaï et Entebbe. Les principaux marchés émetteurs proviennent des États-Unis, de la Chine, de l’Inde, du Royaume-Uni, de la Thaïlande et du Moyen-Orient, notamment d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis. L’action d’Emirates en Ouganda ne se limite pas à l’aspect commercial. En septembre 2024, son programme de responsabilité sociétale Dubai 7s for Good a permis de collecter un montant record de 587 millions de shillings ougandais (environ 140 000 euros). Ces fonds financent la construction d’infrastructures communautaires et d’équipements sportifs à la North Road Primary School, école reconnue pour ses performances en rugby, football et netball. Depuis le lancement du programme, Emirates y a construit un terrain de rugby avec 2 000 places couvertes, installé 16 points d’eau alimentés à l’énergie solaire et offert du matériel sportif aux élèves.
« L’Ouganda n’est pas seulement un marché clé de notre réseau, mais l’une de nos destinations les plus appréciées en Afrique », a déclaré Mohamed Taher, directeur pays d’Emirates pour l’Ouganda. Selon lui, la compagnie « a tissé des liens solides avec les partenaires et les autorités, en investissant dans une offre de service de tout premier plan ».
À l’occasion de cet anniversaire, Emirates a opéré un vol spécial commémoratif avec un Boeing 777 entièrement rénové en quatre classes, stationné ensuite à Entebbe pour une visite statique. Parmi les invités figuraient le général Edward Katumba Wamala, ministre ougandais des Transports, Fred Bamwesigye, directeur général de l’autorité de l’aviation civile, ainsi que Rashid Alardha, vice‑président des opérations commerciales pour l’Afrique subsaharienne.
Les nouveaux standards de confort d’Emirates
Les visiteurs ont pu découvrir la cabine Premium Economy, présentée pour la première fois en Ouganda, ainsi que les nouveaux aménagements des classes Affaires et Première : sièges entièrement inclinables, design modernisé et prestations culinaires raffinées.
Cet appareil s’inscrit dans le programme de modernisation de 5 milliards de dollars engagé par Emirates, destiné à rétrofitter 219 A380 et 777 d’ici la fin 2026. Réalisé intégralement par Emirates Engineering, ce vaste chantier a déjà permis d’achever la rénovation de 72 avions. D’ici 2026, l’ensemble du réseau — dont Entebbe — bénéficiera de ces cabines entièrement remises à neuf.
En célébrant cet anniversaire, Emirates souligne son rôle croissant sur le continent africain, où elle dessert aujourd’hui plus de 20 destinations. Pour l’Ouganda, cette relation illustre plus largement l’ouverture du pays à de nouveaux flux touristiques, commerciaux et d’investissement, soutenant à la fois le développement de son aéroport international d’Entebbe et l’essor de son industrie du tourisme.

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