L’aéroport Bordeaux-Mérignac adopte officiellement une nouvelle identité en devenant « Bordeaux Aéroport ». Ce changement, amorcé en novembre 2025, marque une étape décisive dans la transformation de la plateforme bordelaise, tant sur le plan de son image que de ses ambitions stratégiques.

Depuis 2022, l’aéroport s’est engagé dans le plan « Ressources 27» , destiné à repenser ses infrastructures et services face aux évolutions du secteur et aux attentes des voyageurs. Ce projet prévoit notamment la construction d’un bâtiment reliant les halls A et B à horizon 2028 ainsi que la modernisation des installations existantes pour un montant total de 130 millions d’euros, dont le lancement des travaux est attendu en 2026.​

« Ce changement d’identité s’appuie sur un nouveau nom – Bordeaux Aéroport – pensé pour renforcer la lisibilité internationale de la plateforme et souligner l’ancrage territorial », explique Simon Dreschel, président du directoire de la plateforme bordelaise, cité par Aéroport le Mag. La nouvelle signature, « Ensemble, faisons bouger les lignes », vise à impliquer tous les acteurs dans une mobilité aérienne plus fluide et plus durable.​ « Bordeaux est l’une des rares villes françaises à bénéficier d’un rayonnement international suffisant pour porter une marque à elle seule », rappelle Simon Dreschel.​

Des investissements pour accompagner la mutation
Parmi les chantiers les plus visibles, le terminal « Billi » a ouvert ses portes en septembre 2025, illustrant la volonté d’améliorer l’expérience des passagers et de mieux répondre au trafic des compagnies low-cost. Ces transformations s’inscrivent dans une démarche globale de sobriété énergétique et d’accessibilité accrue, visant « les meilleurs standards européens en matière d’expérience passager », selon la direction de l’aéroport.​

En 2024, Bordeaux Aéroport a accueilli près de 6,6 millions de passagers, dont 4,7 millions liés aux compagnies low-cost, sur un total de 93 destinations desservies et 26 pays connectés directement. Ce trafic reste stable par rapport à l’année précédente et reflète le redémarrage progressif du secteur malgré la fin de certaines lignes majeures comme la navette vers Paris-Orly et le retrait de Ryanair.