Le mouvement de grève du personnel de la sécurité dans les aéroports de Cologne – Bonn et Düsseldorf a entrainé l’annulation de plus de 230 vols hier, et doit se poursuivre ce vendredi, une centaine de départs étant d’ores et déjà supprimés. La compagnie aérienne Lufthansa, sa filiale low cost Germanwings et Air Berlin ont été les principales victimes de la grève lancée le 24 janvier 2013 dans les deux aéroports allemands, les trois-quarts des employés de la sécurité arrêtant le travail pour réclamer une hausse de 30% de leur salaire - qui est pour la majorité de 8,23 euros de l’heure – contre les 9% proposés. Environ 190 vols ont été annulés hier à Düsseldorf, troisième plateforme du pays où des rotations vers Paris, Bâle-Mulhouse ou Lyon ont été supprimées (Flybe et CSA Czech Airlines ont également été affectées), et une cinquantaine à Cologne – Bonn (surtout sur les lignes intérieures, plus quelques rotations vers Londres ou Milan). De très nombreux retards ont perturbé le trafic un peu plus dans les deux aéroports, où le passage au contrôle de sécurité a parfois atteint une heure et demie. La « grève d’avertissement », soutenue par le syndicat Ver.di, a été reconduite ce vendredi et pourrait avoir un impact similaire. Lufthansa a préventivement annulé 88 vols aujourd’hui, dont l’immense majorité à Düsseldorf (deux vers Paris – CDG, un vers Bâle – Mulhouse, un vers Lyon et un vers Genève, ainsi que des rotations vers Londres ou la Scandinavie). Sa filiale dédiée au vol pas cher Germanwings a supprimé 17 vols à Cologne pour la journée de vendredi après 32 hier, principalement en Allemagne mais aussi vers et depuis Londres, Milan ou Vienne. Air Berlin a annulé sept départs sur 59 prévus vendredi à Düsseldorf, et trois sur quinze à Cologne – Bonn. Une grève similaire avait déjà frappé l’aéroport de Hambourg vendredi dernier, entrainant l’annulation d’un tiers des 176 vols prévus.