La France a décidé, mardi 22 février, le rapatriement de ses ressortissants vivants en Libye, suite au déferlement de violence dans les rues de Tripoli, et à l’annonce de plusieurs centaines de morts. Le gouvernement français a finalement affrété trois avions militaires pour rapatrier ses ressortissants « dont la présence n’est pas indispensable » en Libye. Selon le ministère des Affaires étrangères, environ 530 à 550 Français pourraient ainsi revenir et d’autres européens pourraient être rapatriés dans le même temps. A 13h30, le premier avion militaire avait décoller de Paris, les deux autres devant le suivre dans l’après-midi. Les autorités libyennes auraient donné à la France des assurances de ce que les avions venus de Paris pourraient atterrir. Les trois avions devraient être de retour au Terminal 3 de Roissy CDG dans la soirée. L’ambassade de France à Tripoli a mis en place un bureau temporaire à l’aéroport pour aider les expatriés, notamment à gagner l’aéroport. Dans le même temps, une cellule de crise devrait être mise en place à Roissy. Côté compagnies régulières, le vol d’Afriqiyah Airways en provenance de la capitale libyenne, qui devait atterrir à 11h00, n’est toujours pas arrivé à Roissy. Après plusieurs annonces différentes, l’Airbus A320 de la compagnie libyenne, avec 141 passagers à son bord, est dorénavant prévu pour une arrivée à 15h50. Par ailleurs, selon le site Internet d’Aéroports de Paris, un avion de la compagnie aérienne Aigle Azur, devrait atterrir ce soir à 22h00 à Orly Sud en provenance de Tripoli. Le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH) a fait état mardi d'au moins 250 morts dans la répression du mouvement de contestation, qui s'est étendu à la capitale, Tripoli, dans la nuit de dimanche à lundi.