Les compagnies aériennes européennes migrent petit à petit vers l'aéroport d'Osaka – Kansai, Tokyo étant un peu trop près à leur goût de la centrale de Fukushima où plane la menace d'une catastrophe nucléaire après le tremblement de terre et le tsunami qui a dévasté le Japon le 11 mars 2011 La compagnie nationale allemande Lufthansa avait été la première à décider de quitter l'aéroport de Tokyo – Narita pour celui d'Osaka, mais elle n'est désormais plus seule. Alitalia, qui dessert Narita 14 fois par semaine et Osaka 4, a décidé de dérouter ses vols vers ce dernier. Les vols d'aujourd'hui font tous escale soit à Pékin, soit à Shanghaï. La compagnie nationale hollandaise KLM a elle aussi dérouté ses vols vers Osaka mardi et mercredi dernier "par précaution", mais jusqu'au 22 mars elle volera vers Narita avec escale technique à l'aéroport d'Osaka – Kansai. Pas de changement pour l'instant chez Air France, British Airways, Virgin Atlantic, Swiss ou Turkish Airlines, qui continuent d'opérer vers les deux aéroports de Tokyo. SAS Scandinavian va en revanche établir une base temporaire à Pékin pour ses équipages, les vols y faisant depuis mercredi une escale technique.