Dans notre article du 11 septembre dernier, nous indiquions que selon une information du journal belge L’Echo, 30 compagnies aériennes avaient adressé une lettre recommandée à la société gestionnaire de l’aéroport de Bruxelles pour signifier leur mécontentement face à l’éviction d’Aviapartner, un prestataire spécialisé dans la maintenance. Le bureau de Swissport International de l’aéroport de Bruxelles, l’un des deux autres opérateurs retenus, a souhaité apporter un correctif, indiquant que « toutes les informations ne sont pas correctes ». Dans cet article, Air Journal précisait qu’Air France-KLm ou Alitalia, British Midlands Airways (bmi), British Airways, China Airlines, Czech Airlines, El Al, Ethiopian Airlines, KLM, Thomas Cook parmi 30 compagnies aériennes… souhaitaient que la licence d’Aviapartner, présente dans 32 aéroports de Belgique, France, Allemagne, Italie et des Pays-Bas, soit renouvelée à l’aéroport de Bruxelles. Nous indiquions aussi qu’un audit externe réalisé par Ernst and Young a déjà conclu que la procédure d’exclusion était discriminatoire. Réponse de de Swissport International de l’aéroport de Bruxelles : Aviapartner a été évincé suite à une procédure d'appel d'offre rigoureuse, pour laquelle le handler n'a pas réuni assez de points. Depuis, Aviapartner a porté plainte en référé et cette procédure est en cours. Le rapport E&Y cité dans l'article n'a pas été pris en considération par le tribunal, qui a statué que la procédure n'était pas discriminatoire. Aviapartner s'est lancé dans un lobbying pour apparaître comme la victime d'un complot. Les lettres reçues par Brussels Airport sont pour le moins suspectes. Après les avoir consultées, il apparaît en effet que : - En date du 8 juin, un maximum de 10 lettres ont effectivement été envoyés par des compagnies aériennes à l'attention de Brussels Airport. Il s'agit donc de faits anciens. - Le contenu de toutes les lettres est identique. - Toutes les lettres ont été envoyés par la même société (cachet de poste identiques et même écriture manuscrite sur toutes les enveloppes). - Les lettres sont signées par des employés locaux des compagnies aériennes et ne sont en aucun cas émises par les sièges de ces compagnies. - De plus, au moins une de ces lettres a été émise par une compagnie qui n'officie même pas à Brussels Airport. - A travers leur Secrétaire Général, BATA et BAR se sont distanciées du contenu des lettres. "Ce genre d'initiatives ne sont pas soutenues par leurs membres!". Tous les point ci-dessus sont vérifiables auprès de Brussels Airport, des compagnies, de BATA et BAR. Il est évidemment étrange que les compagnies aériennes soutiennent un handler qui fait en sorte que les tarifs de Brussels Airport soient parmi les plus élevés au monde. Question subsidiaire : pourquoi Aviapartner, qui était auparavant le plus farouche adversaire envers l'attribution de plus de 2 licences à Brussels Airport, est-elle aujourd'hui le grand défenseur de la détention de 3 licences? Il est clair qu'Aviapartner met tout en oeuvre pour survivre et dans ce but, n'hésite pas à répandre des informations fausses et manipulatoires. Le bureau de relations de presse de Swissport International pour la Belgique