Un commandant de bord Ryanair a préféré laisser sur le tarmac de l’aéroport de Nîmes les huit derniers passagers de la file d’attente d’un vol vers Charleroi afin de respecter au mieux la ponctualité de la compagnie,…, sauf qu’en descendant leurs bagages, cette dernière aurait été définitivement mise à mal. C’est le Midi Libre qui rapporte le fait-divers le 22 novembre dernier, notamment par la voix de Jean C, citoyen belge de 60 ans, qui désirait depuis Nîmes se rendre à Bruxelles Charleroi en Belgique. « Tout le monde était là avant l’heure limite d’embarquement, à 15h55. Précise-t-il. Tout le monde avait passé les contrôles. » Il semble que l’embarquement ait quelque peu traîné en longueur et le commandant de bord à la surprise générale a décidé de fermer les portes, plantant les huit derniers passagers de la file, dont un bébé, en plein tarmac. Très à cheval sur le timing très serré des 25 minutes d’escale de Ryanair, le commandant de bord aurait préféré couper court à l’embarquement pour raison de ponctualité. Ce positionnement devient par la suite absurde puisque Jean C. assure qu’il a fallu descendre les bagages des 8 passagers « et même à deux fois, car la première fois, ils avaient oublié une poussette de bébé », le temps pour ce faire ayant « duré de 15 à 20 minutes », soit bien plus que s’ils avaient laissé embarqué les 8 derniers passagers, « il y en aurait eu pour 5 minutes ». Jean C. a obtenu un autre billet pour Charleroi, gratuit celui-ci, mais « c’est le minimum » se rebelle-t-il. Il envisage de donner suite à l’affaire et obtenir une reconnaissance à son préjudice. « Je ne suis pas un grand opposant à Ryanair, je suis même souvent d’accord avec eux dans les polémiques à leur sujet. Mais il y a des limites », révèle-t-il dans L’Avenir.net.